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Musique = garage à bides

Publié le 18 juin 2011 par Poneyland

Musique = garage à bidesVoilà ce que m’inspire en toute cruauté la création musicale actuelle, des chiens avides en train de téter les dernières gouttes du lait d’un Art qu’on a assassiné.

En ce moment quand je me connecte au news CULTURE de Google, je tombe sur des trucs passionnant. Genre le nouveau clip de Giuseppe, le dernière prod’ de Senna, FX et le… je sais pas comment appeler ça de #WTFIS ??!! Vanessa (#WTFIS ??!! = Mais putain c’est qui cette meuf ??!!).
Des tubes à la pelle, perles rares de la création musicale.
Franchement j’ai juste mal au coeur.
Tous ces acharnés perdus qui ont cru qu’être célèbre serait la solution à tout, aidés par une industrie dont le but primaire (et non premier) est de faire du fric, sont tout simplement en train de faire d’un Art un objet puant de commerce.
On reproche au public d’insulter les « artistes », qu’ils le méritent ou pas.
Je reproche aux « artistes »/boites de prod et consorts, une absence tellement angoissante de créativité que ça me donne envie de mettre des coups dans les murs.
Après y’a celles et ceux qui à partir d’une once de crédibilité artistique se lance dans des « carrières » qui partent dans tous les sens. Encore faudrait-il qu’ils aient la Sagesse de se concentrer sur une seule et unique tâche jusqu’à la faire du mieux qu’ils peuvent. Mais non, les égos flatulent tendent malheureusement à se dilater plutôt qu’à se remettre en question. C’est le grand #gape des nombrils, attrapes-merdes 1st Class, aussi choquant et répugnant que la pire des mauvaises pornographies.
Et à nouveau ils se plaignent de se faire insulter, qu’ils le méritent ou pas.
C’est ainsi que vient le Grand Moment ou je dis que scientifiquement Mon Objectivisme Justifie Ma Subjectivité. Car comme les propositions qui me sont faites engagent mon intelligence et mon bon sens, je suis obligé de répondre à la vue de ces oeuvres que mon goût irait davantage vers la dégustation fécale que vers l’écoute de ces cris bestiaux et absurdes.
Il faudrait que je conserve toute ma bienséance, comme un enfant bien élevé à qui on demande son avis sur le poisson pané de la cantine : « C’était délicieux », les yeux encore rempli du mauvais goût industriel du bloc plâtreux qu’on a foutu dans son assiette. Mais je ne suis plus un enfant et je rectifie : « Non ce n’était pas délicieux, c’était tout bonnement dégueulasse. »
Et je vomirais aussi Google de se permettre de classer sous le terme de CULTURE ces ‘infos’ au contenu plus flasque que les seins de mon Arrière-Grand-Mère.
Comme vous pouvez le constater, j’enrage un peu plus chaque jour. Et oui ça me donnerait même envie d’aller injurier personnellement ces individus qui se demandent :
« - NON mais t’es QUI pour me juger ??! » « - Le connard à qui t’as potentiellement tenté de vendre ton album. Pourri. »



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