A propos de la révolution libyenne
Au moment où, la main sur le coeur, certains voyaient aux révolutions arabes de Tunisie et d’Egypte une vertu cardinale qui allait se perpétueer comme une traînée de poudre, par mimétisme, au Bahrein et au Yemen, de façon spontanée, les peuples aux mains nues sont descendus dans la rue pour réclamer plus de liberté et de démocratie. Plus tard, ce fut le cas de la Syrie où Bachar Al-Assad ne va pas de main morte, et, pourtant, personne ne l’attaque. Or, ce qui s’est passé en Libye n’est qu’une caricature des autres car, des hommes de l’Est libyen, l’ancienne Cyrénaïque du roi Idriss Senoussi, d’origine algérienne (Mostaganem), renversé par Kadhafi en 1969, ont cru bon de prendre les armes, pour destabiliser un pays dont tous les indicateurs étaient au vert. Notre propos n’est pas de donner un blanc-seing à Mouammar Kadhafi mais de dénoncer fermement ces civils… armés. La révolution libyenne est l’ultime syncrétisme d’un interlope d’homme avides de pouvoir à qui ont a promis la lune s’ils parvenaient à leur fin. Pourtant, ces renégats de Benghazi ont fait des promesses qu’ils ne pourront tenir vis à vis de leur peuple à part brader la Libye sans vergogne. Plus c’est gros plus ça passe !
L’histoire d’un mensonge
la propagandastaffel goebbelienne semble prendre fin. Une mission du Centre international de recherches et d’études sur le terrorisme et l’aide aux victimes du terrorisme (CIRET-AVT) a publié un rapport sans équivoque sur la situation désastreuse en Libye. le pot aux roses est découvert. L’amateurisme sarkozyste, la mythomanie de Botul le philosophe-écrivain décati, l’influence réelle des djihadistes au sein de ce machin nommé Conseil nationale de transition etc. Voici un extrait:
« [...]l’étude des faits conduit à affirmer que la « révolution » libyenne n’est ni démocratique, ni spontanée. Il s’agit d’un soulèvement armé de la partie orientale du pays, dans un esprit de revanche et de dissidence, qui tente de s’inscrire dans la dynamique du « printemps » arabe, dont il ne relève cependant pas. Le mouvement libyen ne peut donc être comparé avec les révoltes populaires tunisienne et égyptienne. »
Les conséquences de la guerre
Après trois mois de turpitudes et face à la résistance du régime Kadhafi qui a multiplié des appels à la paix, ne l’oublions pas, c’est le statu quo sur le terrain. Malgré les bombardements de l’Otan, rien n’y fait. Tous les scénarii sont préparés, notamment celui d’un assasinat de Kadhafi et même d’une nouvelle violation de la résolution 1973 de l’ONU, avec un déploiement des troupes au sol avec les risques que ça comporte pour les coalisés sont donc envisagés. Ceci, pour masquer l’échec cuisant de cette guerre qui désert chaque jour davantage les puissances occidentales et surtout leurs dirigeants. Faut-il redire ici que l’exigeance selon laquelle « Mouammar Kadhafi doit partir » ne réside sur rien et est aussi une violation manifeste du droit international ? Aucun peuple ou dirigeant du monde n’a de droit sur un président d’un quelconque pays. C’est élémentaire. La Libye voit aujourd’hui toutes ses infrastructures détruites au nom de la sacro-sainte démocratie avec comme cohorte, les prétextes les plus fallacieux et fantaisistes. Des hommes, des femmes et des enfants meurent pour rien.
Les promesses des insurgés
On découvre avec effaremment, toutes les promesses faites par les renégats de Benghazi à ceux qui font la révolution à leur place. Non seulement, une base israélienne sera installée à la frontière avec l’Algérie, mais, le CNT a promis de reconnaître l’état d’Israël. A cet effet, le porteur de bonnes nouvelles, BHL, le père de la révolte, a porté et transmis personnellement à son Premier ministre Benyamin Netanyahu, une lettre. Ils ont juré de favoriser le multipartisme, alors qu’ils refusent d’aller aux élections proposées par le clan Kadhafi. Enfin, ils veulent promouvoir le droit des femmes, comme si ces dernières, les Libyennes, étaient réduites au même stade que les femmes Saoudiennes. Aussi, sur le plan économique, les esclaves barbares octroieront des décennies de concessions pour l’exploitation du pétrole libyen et du gaz, remettant en cause la nationalisation de ces produits qui font de la Libye, le pays d’Afrique qui a le produit intérieur brut le plus développé. Passons.
Kadhafi, le bourreau de l’Occident
Dans toutes les chancelleries occidentales, c’est la soupe à la grimace. La coalition se fissure peu à peu. Aux Etats-Unis, des parlementaires demandent des comptes à Barack Obama…le prix Nobel de la guerre, qui prône la paix. Suivez mon regard et l’inversion de la phrase précédente. En France, il ne reste que…40 jours à Nicolas Sarkozy avant que le Parlement n’entre en lice. En effet, l’article 35 de la Constitution stipule qu’une guerre ne peut excéder 4 mois sans l’aval dudit Parlement. En Angleterre, James Cameron fait face à une grogne. L’Italie commence à se poser des questions sur sa participation à cette guerre ridicule. Les Etats-Unis enfin, par la voix de Robert Gates le secrétaire à la Défense, reprochent à leurs alliés de trop s’appuyer sur eux. Le coût de la guerre en France s’élèvera à plus de 130 millions d’euros, tandis que le pays de Barack Obama a déjà englouti la coquette somme de 715 millions de dollars. La note sera encore plus salée.
Pour finir, la question est aujourd’hui de savoir qui payera cette note, notamment en France. Cette dernière qui s’est engagée en Libye après les élucubrations d’un intellectuel faussaire, risque de n’avoir que ses larmes pour pleurer. Pas de doute possible sur une éventuelle hausse des impôts et un déficit exponentiel. Tout ça pour des contentieux de personnes et le pétrole que personne n’est sûr d’avoir à cause de l’ogre américain qui tire les ficelles ? Nicolas Sarkozy n’est pas digne d’un grand pays comme la France.