Ceci dit, je reste une amatrice peu éclairée parce que si, à l'époque je pouvais demander des compléments de renseignements, des analyses et autres contre-informations, maintenant, c'est plus délicat...
Grosso-modo, ils peuvent me faire avaler des couleuvres, je ne suis pas sûre de m'en rendre compte... à moins qu'elles ne soient énormes quand même !
Donc, quand j'ai su qu'ils faisaient un film sur les origines des X-Men, j'ai frémis de plaisir et d'impatience et quand j'ai vu que j'avais un créneau après avoir ramené mes pintades parisiennes à la gare et avant d'aller récupérer P'tite Louloute et que ce créneau correspondait pile-poil à la séance du ciné à côté de la maison, j'ai foncé !
Si vous avez suivi le début du billet, vous comprendrez que je ne vous parlerai pas de la fidélité à l'histoire originelle.
En revanche, le scénario est efficace, l'histoire bien ficelée. Pas de mauvaise surprise, pas de déception contrairement avec certaines sagas qui s'essoufflent parfois.
Donc, l'histoire nous raconte comment Magneto, qui n'est encore qu'Erik Lehnsherr, fait l'expérience amère et douloureuse des conséquences de l'existence de ses pouvoirs, comment, en parallèle, Charles Xavier, futur Professeur X, les assume et s'en sert et comment quelques années plus tard, ces deux personnages mythiques se rencontrent et décident de former la bande des X-Men.
Soyons honnête, l'histoire de Magneto appelle l'empathie et nous oblige à mieux comprendre son attitude ultérieure que nous avons découverte avant (puisqu'on l'a découvert mûr et plénipotentiaire avant de connaître les détails de sa jeunesse. Ca y est, tout le monde suit ?).
En revanche, le jeune Xavier m'a semblé extrêmement peu ressemblant au grand chef qu'il deviendra. Oui, certes, on retrouve son besoin de ramasser tous les chiens perdus sans collier mais il a un côté arrogant, un peu gamin gâté, dragueur qui aurait tendance à agacer. Défaut de jeunesse sans doute...
Il faut également reconnaître que, physiquement, Michael Fassbender appelle plus facilement à l'empathie (... et au reste !) que James McAvoy qui donne plutôt envie d'ouvrir la boîte à gifles...
Ouais, doit y avoir encore des histoires de mauvais garçons qui attirent toujours plus que les gentils... Sans doute...
{mode parenthèse ON} Message personnel à Hugh Jackman : " T'inquiète pas, Chouchou, malgré son sourire carnassier et les frémissements qu'il déclenche, Michael est loin de ton magnétisme animal... et j'ai adoré te croiser l'espace de quelques secondes sur l'écran... Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! " {mode parenthèse OFF}
J'ai beaucoup aimé découvrir la première version de Cerebro, découvrir le frère de Scott Summer (Cyclope), la jeunesse de Raven, l'origine de la paralysie du Professeur Xavier, etc. Ca donne l'impression d'ouvrir un vieil album de famille !
J'ai également aimé le parallèle avec l'histoire mondiale réelle (Seconde guerre mondiale, crise des missiles de Cuba).
Enfin, le grand méchant de l'affaire...
Un Kevin Bacon qui n'a rien à envier aux célèbres méchants des meilleurs James Bond !
En plus, l'histoire se passant dans les années 60, même le look y est !
Il est absolument terrible !
En conclusion : un très bon moment ! Il me tarde le prochain !
A bientôt !
La Papote