Magazine Journal intime

[lu] le train sous la neige, roman d'andré gardies

Publié le 20 juin 2011 par Tilly

Edition de la Mouette (et lulu.com), 2011, 175 pages, 16 euros en livre-papier, 8 euros en livre numérique

note de lecture pour le site et blog les-agents-litteraires.com

Le train sous la neige, André Gardies - résumé de l'éditeur : Un autorail est bloqué par la neige en montagne. Un homme étrange en descend et s’éloigne dans le brouillard. Il erre longtemps et finit par trouver refuge dans une maison qui semble abandonnée. Ce qu’il va découvrir dans cette demeure va bouleverser sa vie…  C’est le point de départ d’un roman très singulier, passionnant, parfois angoissant où la plume de l’auteur semble sous l’emprise de forces mystérieuses, entraînant, par son écriture à la fois exigeante et poétique, le héros et le lecteur vers une chute aussi inattendue qu’inéluctable.  Un livre placé sous le signe de l’inquiétante étrangeté et qui pourrait bien ébranler vos certitudes. - André Gardies est né à Nîmes (Gard). Ancien professeur d’Etudes cinématographiques à l’université Lumière–Lyon2, il a publié de nombreux ouvrages consacrés au cinéma (Alain Robbe-Grillet, L’espace au cinéma, Cinéma d’Afrique noire francophone, Le récit filmique, etc.) et co-réalisé un CDRom sur les frères Lumière : Le cinéma des Lumière, coproduit par l’agence CAPA. Prix Roberval en 1996.  En 2002 il publie un récit d’inspiration autobiographique, aux éditions Climat : Derrière les ponts, suivi de trois romans aux Editions de Paris/Max Chaleil : Les années de cendres (2005),  Le monde de Juliette (2006), Le visiteur solitaire (2008).

Aïeee ça va pas être facile... Pourtant le roman d'André Gardies démarre bien, j'ai trouvé.

L'image de couverture et le synopsis en quatrième sont fidèles à l'ambiance très cinématographique des premiers chapitres : un film des années 60, en noir et blanc, un fugitif, une ambiance à la Boileau-Narcejac hésitant entre onirisme et réalisme, très prometteuse...


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LES COMMENTAIRES (1)

Par le lampiste
posté le 22 juin à 16:55
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Pas vraiment la même lecture. Moi, j'ai plutôt aimé un certain fantastique. J'ai pensé à Todorov quant il dit que le fantastique c'est quand il y a indécision, quand on ne sait pas quelle ait la bonne piste (et s'il y en une). D'accord en revanche pour la qualité de l'écriture avec quelques bonheurs de formulation qui font mouche. Oui, aussi à ces scènes où la violence des événements évoqués (guerre d'Algérie, pension) est couplée à la violence de l'écriture. Pour moi je dirais plutôt un fort bon roman.