Il faut supporter les cauchemars, les nuits sans sommeil, la fatigue de la journée et se cacher pour pleurer avant de retourner travailler.
Savoir accepter la défaite, car la victoire n’est jamais que temporaire. Mais comme tout le monde la victoire nous enivre et on oublie qu’on n’a jamais eu les mêmes armes que l’ennemi. Et on se la reprend dans la gueule rapidement, encore et encore et encore. Mais on ne s’habitue jamais. Le découragement continuel, ça aussi ça fait partie de la maladie. Les montagnes russes du moral. Et ça use, au fil des années, même si on apprend à ne plus trop espérer pour ne pas tomber de trop haut. Mais ça reste une lutte continuelle, toujours se battre, et quand on lâche les armes en espérant souffler un peu, savoir que ce n’est que pour mieux se faire rattraper peu après et être mis à terre.
Mais on finit aussi par savoir que le mal, comme le bien, ne dure pas. Supporter et attendre que ça passe, en sachant aussi que ça reviendra, qu’on ne sera jamais tranquille longtemps.
Voilà ce qu’on apprend au fil du temps: souffrir en silence, ne pas trop espérer, cacher son amertume.
Savoir que ma petite maladie familière est aussi ma putain de maladie de merde, et que c’est la vie, enfin c’est ma vie.
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