Du 31 janvier au 29 février
Galerie 121 à Casablanca
Vernissage le 31 janvier en présence de l’artiste
Entrée libre
On a souvent vu l’univers plastique de Mouride comme une expression de la souffrance. On retrouve à travers sa peinture l’être meurtri par des années de détention. Mais au-delà de cette empreinte indélébile, l’artiste a une façon très intimiste d’évoquer le passé et d’interroger le présent.
Utilisant le mur comme lieu de tous les transferts, comme une issue possible à la rancœur, son travail, fait de lignes contrariées, de couleurs sombres et néanmoins chaudes, demeure l’expression d’un contre paradoxe et d’une reconstruction de soi.
"Aller à la découverte de murs travaillés par le temps, c’est recouvrir cette mémoire de l’entre quatre murs. L’artiste en prélève, pour les restituer avec force, les craquelures, voire les fissures, la densité, les matériaux. Le mur devient ainsi éloquent, une dictée de la mémoire qui nous interpelle dans notre oubli confortable."
Maati Kabbal
(Institut du Monde Arabe – Paris)
Journaliste, écrivain et critique, Abdelaziz Mouride est également l’auteur de deux bandes dessinées : "On affame bien les rats" et "Le coiffeur".
Source : Communiqué de presse de l'Institut Français de Casablanca
http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=12261