Reçu au bureau ce matin, le dernier numéro de L’Express Styles.
Première réaction: haussement de sourcils. Il s’agit de la quantième cover de Beyoncé ? Dazed, Uomo VOGUE, Cleo, Billboard, Essence, le Time, W., Cosmo et j’en oublie sûrement… Madame Knowles-Carter envahit les médias, çà en devient un peu harassant. Je trouve d’ailleurs çà dommage qu’elle soit aussi présente médiatiquement mais que cela ne se voit pas dans les classements. La faute à ses singles ratés ? A son plan de comm’ un peu trop bordélique et précipité ? A ses leaks ? Bref, la « MACHINE » Beyoncé que j’ai toujours aimé par le passé pour sa capacité à bien marketer ses albums m’a quelque peu déçue cette fois. Quoi qu’il en soit, ne connaissant pas la photo en couverture, je pensais que Beyoncé avait posé pour L’Express Styles. Quelle surprise donc, quand j’ouvre le magazine et découvre des photos tirées de sa tournée » I AM..TOUR » ( et ils n’ont pas choisi les meilleures d’ailleurs..). En fait, il s’agit d’un article élogieux retraçant la carrière de Bey, affirmant qu’elle est une « comédienne talentueuse » (oui bien sûr, et les poissons çà vole dans les airs), la naissance à Houston, le papa manager, la maman styliste et blablabla ! On a déjà entendu cette histoire un MILLIARD de fois, je n’ai donc strictement RIEN appris et la couverture me paraissait être une forme d’escroquerie par rapport à ce qu’il y a à l’intérieur du numéro.
Mais çà, c’était jusqu’à ce que je tombe sur une petite phrase qui passerait normalement inaperçue…
La journaliste, lorsqu’elle aborde le moment fatidique où Beyoncé a mis les Destiny’s Child de côté pour débuter sa carrière solo, écrit: » Après la fin des Destiny’s Child, qui se souvient encore des autres membres (sous-entendu, à part Beyoncé bien sûr) ? : Kelly Rowland.. ».. Alors là, S.T.O.P.
Peut-être que je mets trop souvent les journalistes (et leur déontologie ) sur un piédestal qu’ils ne méritent pas, mais vraiment, quand on écrit dans L’EXPRESS, qui est tout de même une référence, un MINIMUM de RECHERCHES, çà n’a jamais tué PERSONNE. COMMENT en Juin 2011, peut-on sous-entendre qu’à part Beyoncé, PERSONNE n’ait véritablement survécu à la fin des Destiny’s Child ? Je vais être GENTILLE, je ne demande même pas que l’on parle des albums (plutôt bons) de Letoya Luckett ou des passages à Broadway de Michelle Williams. Non, je peux comprendre que l’on me dise que c’est trop « spé » comme information. Mais KELLY ROWLAND ? « Dilemma » avec Nelly ? « When love takes over » avec David Guetta ? Ou PIRE, « Motivation » avec Lil’Wayne qui fait actuellement un CARTON ?
Oui, elle ne bénéficie pas d’autant de médiatisation que B., mais de là à faire comme s’il s’agissait d’une fille avec une jolie voix qui a eu une période de succès avant de repartir dans l’anonymat, non mais on est où là ?
Mais enfin, vous me connaissez déjà assez. Je m’insurge contre des trucs, mais je sais que çà ne vaut rien en même temps. Le lecteur moyen de L’Express, qu’est-ce qu’il en a concrètement à faire ? Pour lui/elle, Beyoncé, Kelly, Keri Hilson ou Shananiqua du Ghetto, c’est du pareil au même.
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