Odilon Redon, Prince des rêves - après Les Galeries du Grand-Palais, l'exposition se transporte au musée Fabre à Montpellier, du 7 juillet au 16 octobre 2011
In extremis, j'ai vu l'exposition à Paris dans les derniers jours. Surprenante et enrichissante pour qui comme moi ne connaitrait que très peu cette œuvre à double face. Les Noirs d'abord, étranges, cruels et dérangeants, drôles souvent. Puis les pastels apaisés, les icônes, les peintures, les décors, les couleurs, la lumière.
Comme souvent je me suis plongée, au retour, dans l'index du Journal de Marc-Edouard Nabe pour savoir ce qu'il aurait écrit sur Odilon Redon. Bingo : Nabe a visité une exposition du peintre au Palais de Tokyo en 1985 ! Il est plutôt sévère sur l’œuvre de jeunesse dans l'extrait de Tohu-Bohu (Journal Intime 2) que j'ai copié à la suite.
Chose étrange, Le Petit Journal (n°443, mars-juin 2011) ne mentionne pas l'exposition au Palais de Tokyo en 1985. Il n'est question que de la rétrospective de 1956. Rivalité de musées ? Qu'a pensé Nabe de cette belle rétrospective qui'il a certainement visitée ? Sa déception de 85 est-elle effacée par la beauté et la richesse de l'accrochage de celle-ci ?