Magazine Journal intime

Article du Quotidien de Namur

Publié le 13 février 2008 par Anaïs Valente

quotidiennamur13208bispt

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Je vous l'avais promis, voici le texte de l'article.  Encore merci à la journaliste et à sa stagiaire, hyper sympas, avec qui j'ai passé un extraordinairement bon moment, plein de rires et de bêtises (de ma part, les bêtises, of course). 

Une célibataire mystérieuse... - Qui est Anaïs ? Une célibataire qui parle de sa vie privée...
« Publier ma photo ? pas question, ça briserait le mythe. » Le ton est donné. Même à quelques heures de la Saint-Valentin, la blogueuse namuroise de l’amour et de l’humour ne se dévoilera pas. Anaïs est-elle une grande blonde pulpeuse, une rousse incendiaire ou une brune féline ? Mystère, mystère.
Anaïs, c’est un pseudonyme, un nom de plume. Depuis octobre 2006, la jeune Namuroise alimente un blog très visité. « C’était un samedi, je m’ennuyais comme pas possible. Alors, j’ai créé mon blog. Son nom: "Le célibat ne passera pas par moi". » Anaïs, jeune femme hyper dynamique, un rien espiègle, a toujours aimé écrire. Ses premiers textes sont le récit de rendez-vous avec des hommes rencontrés via Internet. C’est drôle, parfois cinglant. Et ça marche! Le blog a ses adeptes, surtout des femmes qui se retrouvent à travers ses histoires. « C’est un peu comme un conte de fée virtuel dans lequel on entre à fond ».
Pour ses amis, c’est clair : avec ce blog, Anaïs veut se caser ! Comme le bel hidalgo tant espéré n’est pas (encore) passé par Namur, l’intitulé du blog a changé.... Son (nouveau) nom : "Le célibat passera par moi!" Anaïs en a profité pour élargir la palette de sujets : elle a ainsi testé une soirée branchée un rien ennuyeuse, quelques sex toys et depuis peu... des macarons. A lire aussi les aventures de son rat... de compagnie ! Une héroïne qui avoue s’inspirer de la vie de tous les jours tout en adaptant quelque peu la réalité : « Dans mon métier, il peut y avoir des gens désagréables. Alors, le soir, j’écris mon billet en m’inspirant d’eux, de leur comportement. Attention, je ne veux pas être méchante, ils ne doivent pas se reconnaître. Mais moi, ça me soulage, ça calme mes nerfs. C’est mieux qu’un ulcère à l’estomac. En fait, je joue. Tout est exagéré. »
Très peu de personnes sont au courant de cette double vie. « Et ce n’est pas demain que je révélerai ma véritable identité. Je ne crois pas que j’aurais la même spontanéité, la même vérité si j’écrivais sous mon véritable nom ». Voilà qui est clair. Christine Bolinne
Après le blog, un livre au mois de mai

« Je n’en reviens pas ! Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai explosé de joie. » Anaïs va sortir un livre ! Il sera en vente en mai prochain. « C’est sûr, j’irai l’acheter » dit-elle un grand sourire aux lèvres. Avant de se raviser : « Oh, je ne me prends pas pour autant pour un écrivain... » Le titre de ce livre ou plutôt de ce guide: "Le célibat des paresseuses... en attendant le prince charmant". Il sera publié chez Marabout Hachette, excusez du peu. « Sur mon blog, je pars un peu dans tous les sens. Ici, on m’a demandé du concret. J’y explique comment bien vivre le célibat, comment partir en vacances... » Le tout avec humour, mais on s’en serait douté. Il y a aussi un chapitre sur la libido et un autre sur "comment rencontrer un crapaud et... l’embrasser."
Pour cette sortie, Anaïs s’est aussi trouvé un nom de famille... Valente, du nom d’un réalisateur, ce soir-là à l’affiche, à Acinapolis. Un nom que l’on pourrait retrouver de plus en plus souvent dans les librairies. Anaïs a dans ses projets un roman pour ado. Elle a déjà les premiers mots: "Tûûût", c’est le bruit du réveil de l’ado au matin du jour de son anniversaire. Du Anaïs quoi.
Entre espoirs et souvenirs
Saint-Valentin de rêve

Le matin du 14 février, un beau brun ténébreux, la quarantaine, vient me réveiller. Il me dit : "fais tes valises, je t’emmène à Venise." Nous descendons au Rialto. Il a prévu de faire sa demande en mariage lors d’une promenade en gondole et il m’offre une bague avec un gros diamant. L’alternative, c’est m’offrir une écharpe Strelli et une boîte de macarons. Ou encore passer la nuit à Namur, à l’Hôtel des Tanneurs avec un repas à l’Espièglerie. La demande en mariage ? A la Citadelle. Je n’abandonne pas la bague avec le gros diamant.
Saint-Valentin foireuse
Ce sera la Saint-Valentin de ce jeudi. Finalement, la même que ces quinze dernières années. Rassurez-vous, je ne suis pas pour autant une célibataire désespérée et je ne vais pas passer toute ma journée à pleurer. D’abord je travaille et puis le soir, je mangerai sans doute des macarons. Les macarons, c’est ma grande passion du moment. Je n’aime pas tout le tapage médiatique qui est fait autour de la Saint-Valentin. Quand on est célibataire, c’est vraiment dur de voir des petits cœurs partout. Ça en devient vraiment... écœurant.
Anaïs se dévoile
Si Anaïs était une couleur : Je choisirais le mauve ou plutôt toute la gamme des violets.
Si Anaïs était un menu : Alors là, pas d’hésitation : en entrée des scampis puis des pâtes à n’importe quoi et pour terminer un moelleux au chocolat avec de la glace vanille.
Si Anaïs était une boisson : Du champagne... Je ne suis pas snob pour autant. Je suis plus groseille ou plutôt groseille... chic!
Si Anaïs était une musique : (Son regard devient rêveur...) Christophe Willem, j’adore.
Si Anaïs était un film : Orgueil et préjugés, un film que j’ai encore revu hier soir.



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