Entre deux mondes

Ah, comme il est consternant de voir les forces de l'ombre maltraiter les nôtres. La brutalité policière envers les Premières Nations est une vieille histoire qui se répète et se répète. Je salue les Algonquins qui protègent la forêt et qui sont prêts à se mettre physiquement à risque pour ce faire. Nous avons bien du chemin a parcourir avant d'avoir le pouvoir de protéger notre belle planète contre les visées commerciales de la société technocratique qui détruit la nature, la vie des enfants de demain, pour un confort et des revenus entachés par le mensonge, la violence et la destruction. Mais bon, regardons ce que nous pouvons faire de positif pour remédier à la situation.

Le premier pas c'est de protéger une petite parcelle de terre et de chercher à y assurer de bons voisins qui pensent comme nous. Il est illusoire de penser que nous pouvons remédier demain aux problèmes de la planète, par contre, un hectare c'est à la portée de nos moyens. Sur cet hectare il faut faire pousser des légumes, des fruits, des fleurs, des arbres, abrité des abeilles et les animaux qui peuvent contribuer positivement a notre bien-être et à notre œuvre de co création. Les bénéfices de cette démarche sont nombreux: nous y puiserons santé puisqu’il n'y a pas de médicament plus efficace que les herbes, les légumes et les fruits qui ont poussé pour nous; nous y récolterons joie puisque de créer un petit paradis terrestre a notre mesure, pour notre famille nous donne une joie indescriptible qui est elle aussi profondément saine et vivifiante; nous y trouverons la paix de celui qui accomplit ses instructions originelles. En effet, notre raison d'être et notre joie sont celles qui nous ont été dévolues dès le début de notre création il y a des millions d'années. Il faut comprendre que nous avons été créés parfaits dès le début, à l'image et la ressemblance du Grand Esprit, et que notre école, notre terrain d'exercice où nous trouvons la vie, la joie, la paix, l'amour et l'harmonie c'est ce merveilleux paradis la Terre mère. Une fois que nous avons fait l'expérience de cette profonde et joyeuse harmonisation avec notre raison d'être, nous aurons une grande force et des capacités nouvelles. Surtout les enfants qui seront nées sur de tels domaines familiaux et qui auront été éduquées avec les valeurs et les vérités du monde originel auront des talents, des dons , des pouvoirs et des capacités qui pour nous aujourd'hui sont impossibles a concevoir. N'oubliez pas que nous avons été créés par notre Père Divin, à son image et qu'il nous souhaite de devenir encore plus fort et puissants et heureux qu'il ne l'est lui-même, le souhait de tout bon parent. J'ai suffisamment côtoyé les chamans et hommes médecines des Premières Nations, qui malgré l'oppression et des conditions de vie difficiles ont su manifester des capacités étonnantes, pour comprendre que nous avons en nous des potentialités à la mesure de nos origines divines. Une fois que nos enfants auront commencé a manifester ces dons, ils voudront changer ce monde pour en faire le paradis qu'il était à l'origine. Et ils auront les moyens de le faire. D'ici là, il faut prendre soin de chaque parcelle de terre que nous pourrons protéger, s'entre aider, mettre nos connaissances sur la nature et sur l'agriculture et les constructions écologiques en commun et redonner de vraies écoles aux enfants. Il n'y a pas de plus grande richesse que la terre. Et si pouvons donner un coup de main, des ressources, de l'aide, du support légal et administratif aux Premières Nations qui cherchent à protéger leurs territoires ancestraux nous aurons contribué à une bonne cause.

De vraies écoles aux enfants. La semaine prochaine je vous parlerai de ça. J'ai étudié l'éducation toute ma vie. J'en ai long à dire à ce sujet. À la semaine prochaine donc.

Si des lecteurs trouvent d'autres informations sur les "Council of Traditional Algonquin Elders" du parc de La Vérendrye S.V.P. mettre en commentaires aux articles sur ce problème. Nous chercherons à vous informer afin de donner un coup de main à cette nation qui vît dans des conditions assez déplorables et qui sont l'objet de racisme et de violences de la part des instances policières et gouvernementales dans leurs efforts de vivre en harmonie avec la nature selon les coutumes et traditions de leurs ancêtres.