L'Ankou

Publié le 25 juin 2011 par Adamante

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Tremblez braves gens

L'Ankou arrive dans votre ville

Chercher sa provision d'âmes

Ni cris, ni pleurs n'y feront rien

L'heure a sonné

Pour qui entend claquer les fers

De son cheval

Sur les pavés

Quelque part une porte grince

Un courant d’air

L’acre odeur de poussière dérangée

Les ombres dansent

Le cœur frémit

Dernières palpitations fébriles

Les doigts se crispent sur le vide

Dans l’encadrement de la porte

Une silhouette

Drapée de ténèbres

Attend, sans hâte, que vous ayez cessé la lutte

Alors elle s’incline avec respect

Et, sans un mot,

Vous invite à la suivre

Une porte claque

Quelques grincements d’essieux

Le cheval s’éloigne

La nuit n’a jamais été aussi calme.

©Adamante