En grandissant (même si j’ai souvent envie de rester – ou redevenir – enfant), je réalise que la vie n’est qu’une chaise musicale géante.
Hier, ou presque, Carlos.
Aujourd’hui, Henri Salvador.
Et puis tous les inconnus, ici, ailleurs, là-bas ou encore là-bas. Les jeunes les vieux les petits les grands les blancs les noirs. Chaque minute, chaque seconde, ils partent on ne sait pas vraiment où.
Saleté de faucheuse. Je te hais. Tu t’en fous, je le sais, mais je te hais.
J’ai chantonné « dans mon jardin d’hiver » durant quatre heures.
Bonne route vers le pays d’où l’on ne revient pas.