Vous l'aurez compris, depuis samedi je suis en vacances. Une semaine. C'est génial; je me repose et je ne vois pas mes cons de patrons (parce que j'en ai trois). En dehors de ça, passé les premiers jours qui servent à boucler les bricoles qu'on ne prend jamais le temps de terminer (ou de faire, comme le ménage par exemple), arrive un moment où je me dis "merde, vivement que je retourne bosser". Je suis une grande malade, pendez moi sur la place publique !
Non mais attends que je t'explique pourquoi au lieu de soupirer devant ton écran.
Déjà j'ai choisi la mauvaise semaine. Parce que la Saint-Valentin moi cette année je m'en cogne. Ensuite mes amies bossent, elles. Je n'ai pas de voiture ET pas de sous à claquer dans des conneries.
Voilà l'ébauche du tableau qui commence à se dessiner devant tes yeux.
Du coup mes journées commencent à 11h (ben oui, pourquoi me lever plus tôt ?) et sont occupées aux trois-quart par mon ordinateur (HP, marions-nous) à jouer à Tomb Raider notamment, mater quelques émissions du genre "les 20 espèces les plus vénimeuses d'Australie", écrire un peu sur ce blog et envoyer des pps en mail à mes potes virtuels.
Attention je t'avais prévenu, mes journées sont palpitantes !
Aujourd'hui je décide d'aller faire une petite balade dans la vieille ville (que je connais par coeur) pour m'acheter un flan. Evènement de la semaine ! Ouais j'avais envie de manger un flan après les 4 tablettes de chocolats que j'avais dans le placard (nan je déconne, une seulement). Une demi-heure de préparation pour un quart d'heure de sortie, mais on ne sait jamais, je pourrais riper sur les mocassins en nubuk d'un jeune chef d'entreprise (ou autre je ne suis pas sectaire), trentenaire et célibataire. C'est ça marre toi.
Bref. A l'entrée de la rue pavée m'accoste une jeune fille qui me tend un prospectus. Je le prends, la remercie et poursuis mon chemin vers la boulangerie. Coup d'oeil rapide au papier coloré. Le titre: "un amour de vieille ville, les 13 et 14 février 2008 - Programme". A l'intérieur, un petit ruban rose. Ok. Première constatation, la demoiselle a cru voir en moi une femme épanouie, en couple, qui souhaite fêter la Saint-Trucmuche. Mal barrée si c'est l'image que je renvois. Je survole vite-fait le programme en me disant que je trouverais certainement des choses à faire, proposées par la vieille ville. Je te retranscris vite-fait:
- Magasin un tel, accueille les couples pour une séance de massage Shiatsu. Déjà ça ma fille, t'oublies.
- Artiste peintre: présentation du travail de l'artiste et création d'un set de table "amoureux". Youpi.
- Studio photo plein air, venez vous faire photographier, en couple ou en duo. Bon ...
- Les restaurants, sur présentation du ruban rose, vous offrent leur cocktail des Amoureux. Pfff ...
Dernier espoir, je vois que le théâtre fait une représentation, entrée gratuite, jeudi soir. Une fois rentrée chez moi je téléphone pour réserver. "Ah désolée c'est complet pour demain soir". Seconde constatation : maudite poisse quand tu nous tiens ...
J'ai mangé mon flan.
22h35, ma voisine et son Robert nous font un remake de 9 semaines et demies, comme quasiment tous les soirs.
Tiens, et si je me mettais sur ma terrasse à observer les étoiles ? Parait qu'il y en a des milles, des milles ... écoute don' voir ... je pèterais aussi fort que Cississ et peut-être que la denrée se pointerait pour m'envoyer je ne sais pas où, mais ailleurs ?