Tel est le titre d’un article paru sur le site de L’avenir.
Avant de le lire, je vais vous dire, moi, ce qui m’énerve plus royalement qu’Albert II et ses fils réunis :
- les ceusses qui crachent leurs glaires putrides en rue
- les ceusses qui augmentent leur personnel en fonction de leur couleur de cheveux ou de la petitesse de leur jupe
- les ceusses qui croient que les coins sombres de certains quartiers sont en fait des décharges publiques
- les ceusses qui ignorent le sens du mot « mouchoir »
- les ceusses qui jettent leurs mégots en rue
- les ceusses qui jettent leurs mégots en rue sans les écraser, les laissant m’enfumer de longues minutes encore, inutilement
- les ceusses qui sont contraints par leur employeur de me vendre un abonnement téléphonique, un canapé ou du vin, en m’appelant trois fois semaine
- les ceusses qui dépassent dans les files, sous prétexte qu’ils sont plus vieux, plus jeunes, plus pressés, plus stressés, plus tout
- les ceusses qui courent pour arriver avant toi devant le distributeur de ticket à la boucherie, pour gagner une place
- les ceusses qui larguent sans jamais expliquer le pourquoi de ce désamour
- les ceusses dans le bus qui occupent les sièges oùsqu’une femme enceinte ou une personne à canne est dessinée, alors qu’ils sont ni enceintes ni à canne
- les ceusses qui ne savent pas à quoi servent ces larges bandes blanches sur le sol, qu’on appelle passage piéton
- les ceusses qui demandent leur chemin sans dire bonjour avant
- les ceusses qui transforment leur tuture en boîte de nuit, enfin de jour
- les ceusses qui te balancent la porte dans la tronche
- les ceusses qui disent pas bonjour quand tu franchis la porte de leur commerce
- les ceusses qui pensent que la rue est un pissodrôme géant
- les ceusses qui pensent que la rue est un chiodrôme canin géant
- les ceusses qui ne comprennent pas le sens du logo représentant un mossieur ou une madame dans une chaise roulante
- les ceusses qui sous prétexte de la liberté d’expression et de la prospection économique inondent nos boîtes mail de pourriels plus pourris que les fruits d’Amélie Nothomb
- les ceusses qui n’apprendront jamais à leurs gosses à ne pas devenir les ceusses précités
Et vous, c’est quoi les ceusses qui vous énervent ?