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J'ai testé : prendre l'avion avec bébé

Publié le 10 juin 2011 par Happyhousewife
J'ai testé : prendre l'avion avec bébé
Avec les grandes vacances qui approchent, la question du voyage en avion peut se poser. En tant que jeunes parents, on aurait naturellement tendance à éviter ce moyen de locomotion, que l'on réserverait aux escapades amoureuses ou aux destinations plus ou moins lointaines.Pourtant l'avion permet de réduire le temps de trajet, même pour des déplacements franco-français, ce qui n'est pas négligeable.
Réservation et enregistrement
Tout d'abord, lors de la réservation il convient de préciser que l'on a un bébé pour qu'un billet à son nom lui soit édité. Il est impératif d'emporter le livret de famille (ou une pièce d'identité - CNI ou passeport - au nom de l'enfant), demandé pour la délivrance des billets (lors de l'enregistrement des bagages), puis au moment de l'embarquement.
Certaines compagnies factureront 10 à 20% du prix d'un billet adulte pour tout bébé âgé de moins de 2 ans, au-delà le prix pourra avoisiner 50% du prix. Sans compter l'éventuelle participation pour la mise en soute de la poussette (fréquent chez les compagnies low cost).
A noter que l'enregistrement de la poussette ne se fait pas en même temps que les bagages, mais à un autre comptoir qui s'occupe des objets dits "hors format". Et il est possible de l'enregistrer au dernier moment, juste avant les contrôles à l'embarquement.
Embarquement et vol
Les parents accompagnés de jeunes enfants passent en priorité aux contrôles de sécurité. Faut bien qu'on ait quelques avantages, j'ai envie de dire...
Lorsque bébé est petit, il peut voyager sur les genoux d'un de ses parents. Dans ce cas, une ceinture ajustable à sa taille sera fournie et elle devra être accrochée à celle de l'adulte.Sinon, il est proposé aux parents de venir avec leur siège auto ou une nacelle, qui voyagera aux pieds de l'adulte, à l'avant de l'avion.Personnellement, j'ai opté pour les genoux. Tout d'abord pour le gain de place (évite d'emporter un objet encombrant supplémentaire) mais aussi parce que j'ai eu le sentiment qu'en cas de turbulences, mon bébé serait plus en sécurité et davantage rassuré dans mes bras.
Une fois installés dans l'avion, il faut essayer d'occuper bébé avec un jouet, de péférence non bruyant, et ne pas hésiter à lui donner le sein, sa tétine ou son doudou pour le rassurer, ou quelque chose à manger (quignon de pain, biscuit... tout ce qui est d'ordinaire redoutable pour activer le bouton off de bébé).Il est important de les hydrater lors des phases de décollage et d'atterrissage.
Quand nous sommes partis à Biarritz, bébé avait 5 mois et tout s'est bien passé. Je craignais de devoir gérer des pleurs, en plus de ma propre inquiétude. Mais ce ne fut pas le cas.Dès la phase d'accélération au sol, bébé s'est calmé et le décollage l'a instantanément plongé dans les bras de Morphée. Il a dormi durant tout le vol, certainement bercé par les vrombissements des réacteurs, sans même se réveiller lors de l'atterrissage.Pour le retour, il est resté éveillé mais suffisamment calme pour ne pas trop se faire remarquer.
Conclusion
La gentillesse et l'attention portés par l'ensemble du personnel au sol et navigant permettent de voler plus sereinement. Et tout est prévu, même une table à langer dans les toilettes de l'avion et de l'aéroport.Prendre l'avion avec bébé fut même moins pénible que la majorité des trajets en voiture ou en train déjà effectués. Maintenant, je ne ferais peut-être pas un voyage de 10 heures. Tant pis, les Seychelles m'attendront...

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