Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière
enfin LIBRES après 547 jours de détention.
Comment ne pas se réjouir de cette nouvelle ! Depuis 15h30 hier le 29 juin, le président de l'Assemblée Nationale, Bernard Accoyer, a confirmé cette excellente nouvelle.
Je pense qu'une bonne majorité de français se sont réjouits de leur libération. Une vague de soulagement et de bonheur m'a envahie. Je me réjouis pour tous ceux qui vous ont soutenus et se sont démenés pour vous libérer.
La vie d'un homme n'a pas de prix !
La liberté de la presse ne doit pas être bafouée !
Notre liberté de penser dépend directement de la liberté de la presse !
Ces journalistes Hervé et Stéphane étaient l'honneur de leur métier.
Jean François Julliard, secrétaire de Reporter sans Frontières et le comité de soutien d'Hervé et Stéphane , ont du défendre l'honneur de ces journalistes pour prouver leur professionalisme , ils ont du parcourir la France et prouver qu'ils n'étaient pas imprudents.
Certains hauts responsables de l'Etat ont polémiqué sur l'argent dépensé pour cette opération de sauvetage, pour les coûts et les risques pris par la DGSE ... mais n'est ce donc pas leur rôle à nos super services secrets d'âgir à couvert pour sauver les intérêts de la France ?
Certes ces millions dépensés auraient pu être mieux dépensés à aider les déshérités, les pauvres, les S.D.F, pour ne pas fermer certaines classes dans l'éducation nationale, etc... peu importe !
LA LIBERTE N'A PAS DE PRIX !
Bienvenue à la "maison" ...Stéphane et Hervé.
Je vais enfin pouvoir ôter mon coup de gueule sur mon blog que je m'étais jurée de laisser jusqu'à votre libération.
Il reste encore 9 otages français moins médiatiques dans le monde, espérons qu'ils connaitront le même sort. J'espère que la mort de Ben Laden va avoir un peu déstabiliser les ravisseurs des autres otages.
Bernard Accoyer a interrompu la séance de... par LCP
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit l'aéroport Vous arriverez. Voyez vous, je sais que tout le monde vous attend.
Nous irons vous accueillir en bus, en pédibus, en avion , en hélico.
Vous ne pouviez demeurer loin de vos proches plus longtemps.
Vous avez tenu un an et demi les yeux fixés dans vos pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, ou si peu, de brèves nouvelles en 547 jours de vos proches.
Heureux nous sommes, heureux vous êtes.
Dans quelques heures, vos parents pourront enfin vous serrer dans vos bras, Nous pourrons enfin fêter votre retour,
Vous écoutez et vous demandez calmement : "Que souhaitez vous faire maintenant que vous êtes libres ?"