Le week-end dernier j'ai aidé une amie à déménager. Si elle à apprécié mon aide, mon dos, lui, n'a pas aimé du tout. Résultat : cloué au lit, d'où mon absence d'écriture ici. Eh oui ma bonne dame, on n'a plus vingt ans !
Etendu sur mon lit, je laissais mon esprit se promener et, à un moment, alors que je pensais à ce que j'allais écrire ici, je me suis dis que ses p'tits clous allaient bientôt croire qu'une malédiction pèse sur ce blog et sur ceux qui interviennent. Arggghhh !
Voyez en fait comme on peut attribuer instantanément à d'autres ce qui, en définitive, n'appartient qu'à nous.
Simplement, pour sortir de ce type de raisonnement il faut avoir commencé à ouvrir sa conscience.
Par ouvrir sa conscience, j'entends : ne pas juger, savoir que ce que dit l'autre et la manière dont il agit lui appartiennent, ne pas vouloir à tout prix être "le plus" (riche, rapide, intelligent etc...) car on sait qu'il est plus important d'avoir ce dont on a besoin...
Imaginez un monde composé uniquement de gens qui auraient ouvert leur conscience. Je crois que ça pourrait donner ça :
- les hommes politiques ne mentiraient plus et n'auraient à l'esprit que le bien de leurs concitoyens. D'ailleurs, la politique ne serait plus un métier mais répondrait à une profonde envie de servir.
- les pays ne se battraient plus car personne ne penserait que sa religion est la meilleure où que le bout de terrain du voisin est à lui. D'ailleurs la notion même de pays n'existerait plus. Ni l'armée. Ni les religions.
- la justice serait juste. D'ailleurs, si chacun agissait en conscience et dans le respect de l'autre, la violence, le mensonge, l'avidité... auraient disparu et la justice serait simplement une valeur et n'aurait pas besoin d'auxiliaires pour la faire respecter : les juges et la police n'existeraient plus.
- les bénéfices des entreprises seraient partagés équitablement entre tous : salariés, entreprise, actionnaires. D'ailleurs les actionnaires non salariés n'existeraient plus. Les bénéfices non plus, et les prix de vente seraient ainsi plus justes, du kilo de fruit au litre d'eau ou de pétrole. D'ailleurs le pétrole ne serait plus nécessaire car les brevets - qui ont été enterrés - de tout ce qui pouvait le remplacer seraient rendus publics.
- les publicitaires ne nous prendraient plus pour des moutons/pigeons. D'ailleurs la publicité n'existerait plus. Juste de l'information. Et, en conscience on n'achèterait que ce dont on a réellement besoin (ce qui n'empêche pas le plaisir). Qui n'a pas chez lui des choses dont il ne se sert jamais ?
- belle-maman ne souhaiterait plus que je suive ses conseils de vie à la lettre. D'ailleurs, le jour où l'humanité entière vivra en conscience, belle-maman ne sera plus là. Et je crois bien que moi non plus !
Et toi, son p'tit clou qu'ajouterais-tu à cette liste ?