éditorialistes éditocrates d’aujourd’hui, qui faisaient déjà la pluie et le beau temps. Ils poursuivent donc avec talent, la vampirisation du débat politique en France. Du XXe au XXIe siècle, ils sévissent toujours. Ces mamamouchis jouent les devins, alors qu’ils se sont toujours trompés malgré leur soi-disant parole d’Évangile. De France 2 en passant par Canal+, TF1 et tutti quanti en ce qui concerne la télévision, dans tous les journaux et à la radio, ils assènent leurs contrevérités sans discontinuer.
C’est barbant. Hélas, puisqu’ils ne sont pas retoqués, ils poursuivront. C’est ainsi que malgré la défaite cuisante que vient de leur infliger la juge incorruptible Eva Joly lors du premier tour des primaires de Europe écologie les verts (EELV), nos sondeurs et éditocrates ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Voici venu le temps des cathédrales. Avec une énième humiliation pourtant, le business de démolition d’un Jacques Chirac, hier, en 2005, alors qu’il gagna pourtant la présidentielle, ou l’actuel lynchage d’une Ségolène Royal, se poursuivra. C’est l’heure de la daube pour tout et rien.
Avec une volonté implacable, les sondeurs et les éditocrates désignent les « qui » doivent représenter tel ou tel courant de telle ou telle chapelle. Mais, de quel mandat se prévalent-ils pour distribuer les bons points et les mauvais ? Personnellement, alors que j’étais étudiant, pour payer mon loyer ou mieux boucler mes fins de mois, je travaillais pour ces instituts de sondages. Je peux vous garantir que c’est du vent. S’ils « gagnent » un pari, sachez simplement que le scénario était écrit d’avance, et non l’inverse. Hélas, pour les éditocrates, de vrais moutons médiatiques, ils n’analysent rien du tout mais s’appuient justement sur ces sondages….bidons.
Sondeurs et éditocrates sont payés à mentir, à ne rien faire en somme. Écoutez Duhamel qui parlait des primaires d’EELV avant la gifle Joly. C’est effarant, il ne fera jamais son mea-culpa. Je crois qu’il faut interdire les sondages et ne pas permettre à ces éditocrates qui se trompent tout le temps, de revenir dans les médias nous empester.