Publiée dans la revue Biology Letters, une étude anglo-américaine à long terme montre une nette corrélation entre bien-être et longévité chez les orangs-outans captifs."L'équipe a établi que la différence entre un orang-outan classé comme ‘très heureux’ et un individu classé comme ‘très malheureux’ se traduit par 11 années supplémentaires d'espérance de vie", commente le professeur Byrne, un expert en primates de l'Université de St Andrews.On s’interroge sur la transposition possible de cette étude sur le genre humain. Hélas, Les chercheurs reconnaissent ne pas savoir, pour le moment, si c’est le moral qui influe sur la santé et donc sur la longévité, ou bien si, au contraire, c’est la santé – garante de longévité – qui induit un ‘bonheur’ apparent chez ces singes…Dommage car les syndicats de fonctionnaires auraient peut-être pu prouver que travail et santé n’étaient pas antinomiques.