S’étant appuyé sur un seul traducteur assermenté….corrompu ou inconsistant, le procureur Cyrus Vance Jr. aurait finalement procédé d’une autre manière, en s’adressant à plusieurs personnes. Par nos connections américaines, nous avons réussi à avoir un des traducteurs qui nous a adressé la réalité irréfutable du vrai coup de fil de Nafissatou Diallo. Ainsi, le constat est amer. Alors qu’on avait sorti la pseudo phrase de Nafissatou Diallo « t’inquiète pas, je sais ce que je fais, il est plein de fric » en la triturant tout en la sortant de son contexte.
Voici la vraie conversation téléphonique de la soubrette :
- Nafissatou D. : Allo, il m’est arrivé une atrocité, j’étais à l’hôpital puis à la police hier.
- Son mari : Quoi donc ?
- Nafissatou D. : J’ai été violé par un homme pendant mon service dans une suite du Sofitel.
- Son mari : Aïe, Fais gaffe, c’est ta parole contre la sienne. Ce doit donc être un homme puissant, non ? Il risque de te broyer.
- Nafissatou D.: Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais, même comme cet homme a beaucoup d’argent.
- etc..
Tiens, vous l’aurez remarqué, Nafissatou Diallo dit qu’elle ira au bout, pour que justice lui soit rendue, même comme DSK a beaucoup d’argent et est sans doute puissant. Le « ne t’inquiète pas » entre dans une logique semblable. Son homme a peur qu’il lui arrive un autre malheur et elle le rassure. Or, en falsifiant cette phrase tout en omettant le « même », cette seule phrase exploitée et donnée aux médias, on voit une femme avide d’argent qui veut escroquer un homme nanti.
Or, après la première translation, Nafissatou avait dit devant les enquêteurs que ses propos avaient été déformés. Visiblement donc, Cyrus Vance Jr. ne voulait pas lui accorder de crédit après un seul fait: celui de son dossier de réfugiée qui ne mentionne pas son…excision. Sans preuve pourtant, certains médias parlent d’une déclaration de viol collectif dont elle aurait été victime et qui serait factice. Comment peut-il le savoir ? Quant à l’excision, à partir du moment où, en tant que musulmane dans une société traditionnelle africaine c’est une pratique courante, selon nos informations, elle a demandé à être consultée pour corroborer ses dires. What else ?
Dans un article publié hier, mercredi, par le New York Times, William W. Taylor III, l’un des conseils du financier français Dominique Strauss-Kahn indique que ce dernier refusera de plaider coupable du moindre chef d’accusation, même secondaire, si le procureur de Manhattan lui propose un accord en vue de boucler l’affaire. Wait and see !
© Allain Jules