Magazine Journal intime
Les b... de devoir rester deux jours de plus
Publié le 08 juillet 2011 par Gilles Poirier
Je reste deux jours de plus au Brésil car la personne qui me remplace pendant mes vacances ne peux pas arriver avant. Deux jours de plus sur une plateforme ou dans un pays du moyen orient, on fait la gueule et on fait tout pour l'éviter. Deux jours de plus au Brésil, mis à part les rendez vous en France que je suis obligé de décaler, ce n'est pas vraiment la mer à boire. D'ailleurs, pourquoi que l'on voudrait la boire la mer quand on peut se faire un caipirinha tranquillement assis sur une chaise longue en regardant les vagues lécher le sable et ronger un tout petit peu sur le terrain de volley de plage qui s'était improvisé. Les fouteux sont plus malins, ils ont préféré être un peu en retrait sous les cocotiers et leurs buts ne sont pas menacés par la marée montante. Quant aux tortues qui viennent se prélasser, ce n'est pas maintenant qu'on peut les voir mais bien avant dans la matinée quand le soleil ne s'est pas encore complètement levé. C'est vrai que ça a de quoi foutre les boules de devoir rester deux jours de plus, pas à moi, non, mais à celui qui aimerait être à ma place.