Impossible de se fondre totalement dans la culture américaine sans passer une soirée au stade de temps en temps. Football ou hockey à Pittsburgh, baseball ou basket ball à Los Angeles, les quatre sports-rois d’Amérique sont entourés de folklore dont les variantes locales forment un socle culturel unique aux américains.
Bizarrement, alors que la culture américaine s’est largement mondialisée à travers le cinéma et dans beaucoup d’autres domaines, l’engouement pour ces sports ne s’est jamais vraiment étendu au delà d’Amérique (sauf peut-être le baseball, au Japon). C’est « une chose d’ici », avec ses rites qu’on ne retrouve nulle part ailleurs, et dont seule une visite au stade permet de mesurer l’importance.
Ce 4 juillet était l’occasion de se plonger dans l’ambiance d’un match de baseball au stade, avec tout l’apparat de la fête nationale (hymnes patriotiques, bannières étoilées et feux d’artifices) en plus du folklore des supporters, capables de transformer en communion festive même le match le plus ennuyeux.
On se laisse prendre au jeu des smile cams (souriez, vous êtes filmé), des twirl cams (grimacez, vous êtes déformé) et autres interactions du public sur les écrans géants qui enveloppent le stade. On renvoie la beach ball qui passe de main en main dans le public, on secoue le bas des reins au rythme de « Peanut butter jelly time » (beurre de cacahouète et confiture) pour un Home Run et on porte la main sur le coeur à l’heure de l’hymne national. Et surtout, on mange et on boit à volonté (la vente d’alcool est autorisé jusqu’à la huitième manche). Il faut ça, quant on sait que la durée moyenne d’un match de baseball est de deux heure et demie et qu’il n’est pas rare que cela s’allonge d’une heure ou deux.
Bref, plus que pour le jeu, la « soirée de baseball » est un spectacle complet, avec entrée, plat et desserts.
Les Angels de Los Angeles rencontraient les Tigers de Détroit en ce jour de fête nationale au Angel Stadium d’Anaheim. LA VIDEO EST LÀ. Enjoy!