À peu près tout est un produit de vente de toute façon.
De nos écoles qui jouent les putes pour une meilleure place dans des palmarès de magazines à nos hôpitaux qui favorisent la gestion privée.
Quiconque n'est pas dupe sait que la nouvelle religion c'est l'argent.
Voilà pourquoi je m'explique mal le morceau musical bilingue.
Toutefois, récemment j'ai remarqué des verrues sur de potentiels beaux visages.
Tout d'abord quiconque me connait sait que je suis probablement l'antithèse du "Défenseur de la langue". Du moins pas comme les tristes membres de la société Saint-Jean Baptiste l'entendent. Je sais que ma langue n'est pas en danger et pour moi le Québec c'est aussi le monde. Surtout si il veut se faire Pays. Et l'anglais, sorry, motherfuckers, c'est le monde entier. À lire ou à entendre les gens qui se plaignent de l'anglicisation du Festival d'Été de Québec j'ai toujours envie de les noyer dans le gluant de leurs complexes. Si le Festival d'été est un franc succès depuis quelques temps c'est UNIQUEMENT parce qu'il s'est ouvert sur le monde. Et oui le monde parle aussi anglais. Les gens qui s'en offusquent bien souvent ne savent même pas se commander un verre d'eau en anglais et méritent un coup de pied au cul doublé d'une tape derrière la tête.
Je pense souvent à eux quand je force pour un #2.
En choisissant la version dite "française" on se retrouvait avec un bon 60% d'anglais non sous-titré. Des fois entre deux Québécois francophones. Pour moi pas de problèmes de compréhension, mais je pouvais comprendre la fatigue de ma partenaire de voir cet anglais inutile pulluler à l'écran et surtout pourquoi cette fausse promesse d'une version "française"?
Toutefois dans deux chansons, le refrain est composé de longs passages exclusivement en anglais qui viennent ponctuer un texte qui naviguait dans le franco depuis le début.
"Glammies, girls on the street, facing the heat, grooving the beat, girls & ladies tonight" dans l'une (de mes trois préférées en plus)
100% inutile. Rien rien rien rien rien rien rien rien ne justifiait de telles éructations.
Qu'es-ce qui empêchait les auteurs de mettre ses passages en français?
Note aux auteurs:
ÇA NE JOUERA JAMAIS SUR LES ONDES RADIOS ANGLOPHONES.
JA
MAIS.
Et là je passe par dessus le segment "chick,check le mec check le dude check dans ses yeux l'eau qui bouille le souffle court...chic chic chic que desirez-vous check check check we are pour vous."
Je ne suis vraiment pas un grand militant de la langue française mais ce cuissage inutile vers l'anglais n'amène aucune valeur supérieure au produit.
AU CONTRAIRE.
Il dévalue les produit et dans une langue et dans l'autre.
Il tombe, pour moi, sur le non-sens.
Pascale Picard toute en anglais: aucun problème.
Mika tout en français: aucun problème.
Un mélange des deux comme Jetlag de Simple Plan c'est du caca.
C'est du Justin Trudeau.
Et Justin Trudeau...calisse...