Cette semaine sera à tout jamais la semaine maudite de Planète célibataire.
La première illustratrice choisie, débordée par la vie, s’est gentiment excusée de ne pas pouvoir participer. No soucy, ce sont des choses qui arrivent, qui sont déjà arrivées et qui arriveront encore. Les aléas de la vie, ma bonne dame.
C'est donc une "dépanneuse" qui a accepté d'illustrer cette semaine au pied levé. Et j’avais déjà écrit le making of, savoir :
« Au départ, elle se chargeait d'une semaine de décembre, mais je l'ai suppliée d'avancer sa semaine, d'autant qu'elle avait eu la bonne idée de me dire qu'elle avait pleeeeeeeeeeeeiiiiiiiiin de temps libre. Sauf qu'elle avait craqué pour un des jours de décembre à illustrer, la minute méditation sur le métro, et que je ne pouvais décemment pas l'en priver. Nous avons donc, de commun accord, interverti les deux minutes méditation. En apparences, ça semble simple. Mais pour moi, en pratique, ce fut l'enfer. Car dans mon document word qui regroupe les 365 jours, que j'ai bien sûr déjà écrits, vous le savez, je devais intervertir les jours, puis le signaler à la traductrice, soit dit en passant. Un simple copier coller aurait suffi, mais vu que je suis blonde... Le but : intervertir le 4 juillet et le 16 décembre. En trois clics. En réalité : je copie-colle le 4 juillet vers le 16 décembre, puis je fais l'inverse, et le tour est joué... sauf que je me retrouve avec le texte du 4 juillet sur les deux jours, et que celui du 16 décembre a disparu à tout jamais. Vu que j'ai plusieurs versions, dont une non traduite, je le récupère là, et le remet à sa nouvelle place, le 4 juillet. Et je réalise que le texte du 16 décembre est désormais présent partout, celui du 4 juillet ayant disparu à tout jamais... Je vous le jure, ça m'a pris vingt minutes simplement pour intervertir ces deux jours. Il était 7 heures du mat, ensuite, j'ai fait une sieste pour me remettre... »
Après tout ça, ben, elle a disparu de ma vie. Sans un adieu, sans un au revoir, sans rien. Le silence absolu, intense et … silencieux. Pire qu’une rupture amoureuse, quoi.
Je me suis donc retrouvée, à moins de trois semaines de la parution, avec nada, niks, niente. Drame existentiel. Suivi d’un appel désespéré sur le blog.
Et c’est là que super Marlène a surgi, telle la fille de Zorro et de Wonder Woman. Elle m’a promis de bosser comme une damnée et tout et tout, mais bien sûr, comme Sœur Anne, j’attendais de voir venir. Chatte échaudée craint l’eau froide. Mais j’ai vu. Une tornade, notre Miss Marlène, en moins de 48 heures paf j’avais les crayonnés, et genre 48 heures plus tard, paf, les dessins. Le bonheur intersidéral, accentué par son enthousiasme et ses mercis de lui avoir permis de participer. Alors que c’est moi qui me confondais en merci. Bref on a dû se dire merci 34 fois par jour durant deux semaines, et elle sera à tout jamais l’ange gardien de Planète célibataire, qui a permis que le projet ne soit pas orphelin d’une semaine de dessins. Pour Marlène hip hip hip…
L’avantage pour vous, c’est que, pour un jour de la semaine, j’ai trois dessins à vous montrer, celui de la première illustratice, retenue par des projets perso plein de joie et de bonheur (tous mes vœux), celui de la seconde, paix à son âme et condoléances à ses proches, et celui de Marlène…
Ça vous donne trois versions du coup, elle est pas belle la vie ?
Ses crayonnés :