Un jardin sauvage, voila, c'est ça, "sauvage", dans le sens où il n'en fait qu'à sa tète. Je sème ici, ça pousse là. Je prends le plus grand soin de la terre, que dis-je du "substrat" : un tiers compost, un tiers terre de jardin, un tiers sable et rien, bal-peau, autant de verdure que d'empathie chez Nadine Morano.
Mais il suffit que je tourne un coin de jachère pour que la patate abonde, la tomate envahisse et le topinambour squatte...
Basta, tant que ça pousse, je prends mais je me sens furieusement usurpateur de donner des conseils en jardinage... personne ne me demande rien, d'ailleurs. Mais les cosmos évanescents et les amarantes exubérantes s'y plaisent tellement. Ma seule satisfaction est de savoir que si jamais je devais l'abandonner et qu'on lui foute la paix, il serait couvert de fleurs et de topinambours...
Tomate "cornue des Andes"
Encore une qui se plait et qui s'étale non sans une certaine majesté. Quel est le nom de cette plante, quelqu'un sait?
Le haricot pousse ! Celui du magasin et aussi une variété "mangetout" qui provient du potager d'un curieux à Saignon (merci Annie).
J'ai quand même réussi à récupérer une poignée d'Or du Rhin (vert qui reste jaune) et une autre de blancs secs, après l'échec cuisant des "tipis gourmands" de l'an passé.
Ils ont l'air de se plaire dans ce qui aurait dû être un carré allongé de blé blond du meilleur effet mais qui n'a jamais ressemblé à autre chose qu'à... Sim.
Voilà, c'est exactement ce qui s'est passé : J'attendais Marilyn Monroe et c'est Sim qu'est venu!
Mais, du coup, des petites laitues se sont ressemées dans l'espace dégarni et quelques tournesols aussi... C'est tout l'esprit du jardin sauvage : On met des melons à la carte et on bouffe du concombre.
Si je plaisante c'est pour ne pas me lamenter sur cette année de sécheresse sans beaucoup de fruits et aux symptômes alarmants sur les pommes (voir billet suivant).
Ce qui reste des poirées après le passage des poules!
Les haricots poussent drus entre un dernier rang de rattes et les tomates
Ça devait ressembler à un champ de blé, "je le jure sur la tète de Sim"