643 - chefs

Publié le 17 juillet 2011 par Jissey

Une étude  de l’Université de Princeton menée sur des babouins a permis de conclure que les mâles dominants sont tout aussi voire plus stressés que les singes situés au bas de l’échelle sociale. En utilisant des échantillons d’excréments de babouins, les chercheurs sont parvenus à déterminer à la fois le taux de testostérone et le taux de glucocorticoïde, l’hormone du stress qui circulaient dans l'organisme de chaque. Les mâles puissants dépensent ainsi beaucoup d'énergie et s’épuisent pour conserver leur rang et pour conquérir le plus de femelles possible. A l’inverse, les babouins dominés concentrent leurs efforts dans la recherche de nourriture. Pour autant ils reçoivent à peu près autant d'attention de la part des femelles. Au cas où ces recherches s’appliqueraient au genre humain cela expliquerait le refus de grimper dans la hiérarchie de l’entreprise de collaborateurs,  pourtant non dénués d’intelligence.