Un jour, chez Anne, une course blanche, déposée à même le marbre, m'a inspiré ce texte et continuant la course, une illustration est venue.
Finalement courir mène toujours quelque part !
Comme il a l'air pressé le lutin au grand nez
Il court, il court, il court,
Quelles grandes enjambées !
Sa cape vole au vent
Mais qu'est-ce qui le presse tant ?
Le lutin au grand nez
Rêve d’avoir des ailes
Il court, il court, il court
À grandes enjambées
Pour pouvoir décoller
Et en courant ainsi
Il pense être un oiseau
Il se dit qu’un beau jour
À courir aussi vite
Ses pieds s’envoleront
Sa cape gonflera
Et son grand nez alors
Servant de gouvernail
Lui permettra d’aller
Où bon lui semblera
Oui il a l’air pressé le lutin au grand nez
Il court, il court, il court
Il poursuit sa chimère
Voler la cape au vent
Voilà ce qui le presse tant !
©Adamante