Il y a des matins où on n’arrive pas. Mal à la tête, mal au ventre. Mal au cœur aussi. Pourquoi ? Des fois on ne sait pas. Mais on a le moral dans les chaussettes. L’envie de partir se réfugier au fond de son lit. Sans raisons particulières. Il fait beau en plus…
Ce matin, j’étais parti pour répondre à ce tag sur l’autocensure que l’on s’inflige dans ses blogs. Les sujets dont on refuse de parler. J’étais parti pour parler de ça, en remarquant que finalement je ne refuse pas de parler de moi, de ce que je ressens… Mais je ne ferai pas ce billet aujourd’hui.
J’ai un peu la même réaction que mon ami Nicolas, dont la taille du cœur est à peu près équivalente au volume de bière et de vin qu’il s’enfile lors de sympathiques soirées d’été, sur une terrasse du Gard ou du Val de Marne. J’ai été touché par des billets ce matin, qui ont contribué à me chambouler un peu plus : j’étais déjà pas mal…
D’abord c’était un billet de mon amie CC, qui est une fille que j’apprécie beaucoup. Je mets un lien sur son blog premium, politique. Peut être aussi parce que son jardin n’est pas fait pour des liens à tout va. Mais elle a écrit un billet qui m’a profondément ému.
Qui ne mérite pas plus de commentaires ici, parce que ce n’est pas le but. Je n’ai pas su commenter là bas, je ne ferai pas des tonnes ici. Mais le ventre, qui avait déjà une boule bien costaude, a repris un coup…
Ensuite, je suis allé chez l’adorable Shaya. Elle est bien cette fille, et il est bien ce blog, qui parle de chose vraiment humaine… Parfois ses coups de blues, écrits avec une finesse que j’envierai presque. Aujourd’hui, le billet était vraiment à la fois beau, à la fois dur. Et oui, parfois il n'y en en effet que des mauvais choix...
Il faisait écho à un billet d’un blog que je ne connaissais pas, chez Belapoizon. Deux billets qui ont contribué à mon moral très sombre aujourd’hui, mais deux billets très beau. Sur un sujet dur, la maladie…
Oui, il y a des jours comme ça, où l’esprit est embrumé par biens des nuages. Des jours où on aimerait ne voir personne. Tout autant qu’on espérerait un appel, un mail, un signe, de certaines autres personnes. Un jour où on ne sait pas ce qu’on fout là, et où on aimerait bien disparaitre…
Demain, ça devrait aller mieux…