Magazine Journal intime

Seul au monde

Publié le 20 juillet 2011 par Insideamerica

Seul au monde

Ça y est, tout le monde est parti. C’est ma semaine de je-fais-ce-qu’il-me-plait. Maison vide : ils sont tous en vacances en France. Ça fait drôle au début. Surtout le silence. Et puis rapidement, j’y prends goût. Un petit goût de liberté. En dehors du passage obligé par la case travail, je profite de ces quelques moments sans famille ni enfants pour exécuter MON programme préféré : pas de programme !

C’est l’occasion de sortir boire un verre, aller au cinéma voir les films PG-13 (recommandés aux plus de 13 ans), lire sans distraction, manger ce qu’on veut, faire les magasins pour moi tout seul, et profiter de la piscine sans être attaqué par les enfants qui s’y plongent dès que je trempe l’orteil, tels des prédateurs guettant leur proie.

C’est aussi un temps sans horaire, où je peux trainer à la plage après le bureau, sans prévenir personne de mon « retard ». En retrait de la zone d’affluence, j’aime me caler dans le sable et me laisser bercer par le flux et reflux de l’océan, inlassablement jusqu’au dernier rayon de soleil. C’est une musique incroyablement délassante. Régulière et pourtant changeante. Hypnotique. Je ne comprends pas ceux qui ne quittent pas leur iPod à la plage. On n’emporte pas sa musique quand on va au concert !

Chaque vague qui se brise sur le sable fait éclater une pensée dans son vacarme et l’emporte dans son reflux. Peu à peu, la lumière baisse, les derniers vacanciers quittent la plage et vague après vague, le cerveau se vide. Complètement. Sans devoir paternel de surveillance, sans château à bâtir ni ballon à relancer, c’est un moment de vide délicieux.

Avec plus rien à penser, on peut mieux regarder. Comme ces jeunes mariés qui sont venu hier se faire photographier sur un fond de soleil couchant, dans MON coin de plage. So cute! J’emporte toujours un appareil photo avec moi (une habitude encodée génétiquement) et je n’ai pas résisté au cliché, si « cliché » !

J’aime cette photo. Les mariés y sont figés, comme isolés de l’agitation qui les entoure. Seuls au monde, mais parmi tous les autres. Un résumé de ma semaine de « vacances » en somme. Mais aussi un rappel qu’à deux, on est moins seul…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Insideamerica 892 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog