Côte d’Ivoire – Laurent Gbagbo et ses fous.

ABIDJAN – La Côte d’Ivoire et le Liberia vont prochainement signer un accord visant à « enrayer le mercenariat », phénomène qui inquiète des deux côtés de la frontière. Celui qui l’a mis en place est Laurent Gbagbo le mauvais perdant de l’élection présidentielle ivoirienne de novembre 2010.

La paix n’a jamais été une affaire de l’ancien despote ivoirien qui est actuellement incarcéré à Korhogo, dans le nord ivoirien. Laurent Gbagbo, en 10 ans de pouvoir, n’a jamais fait la paix mais a plutôt acheté des armes. Malgré les esprits chagrins et ceux qui m’insultent honteusement ou osent comparer la situation ivoirienne et libyenne de façon mensongère. Les armes qui circulent en Côte d’Ivoire créent de sérieux problèmes pour la sécurité des biens et des personnes.

On a appris, hier, que 55 combattants ivoiriens ayant trouvé refuge au Ghana ont été appréhendés par les services secrets ghanéens avec des armes de guerre dans un camp de réfugiés frontalier avec la Côte d’Ivoire. Ces derniers sont finalement des fous. De quoi ont-ils peur ? Probablement de la justice, après avoir mis leur pays à feu et à sang.

Du côté de la Gambie, chez l’escroc Yayah Jammeh, l’homme qui veut profiter d’une chute éventuelle de Mouammar Kadhafi pour faire main basse sur les fonds d’investissement libyens dans son pays. Certains combattants de pacotille ivoirien s’y trouvent. Il est l’un des protecteurs de ces bandits de grands chemins. En refusant de reconnaître Alassane Ouatarra, c’est simplement pour faire la razzia sur l’argent investi en Gambie par Laurent Gbagbo, puisque le régime Ouatarra peut le revendiquer…

C’est vrai, tout n’est pas clean chez Ouatarra. La perfection n’étant pas de ce monde, on peut comprendre certaines dérives. Notamment celle qui a mis en émoi, la plupart des observateurs justes, sans partisianisme dont votre humble serviteur, j’ai nommé: Allain Jules.

On ne peut pas se réjouir de cette scène ordinaire dans une prison ivoirienne, à Bouna, dans le Nord, où des partisans de Laurent Gbagbo dont son fils Michel, et l’ancien premier-ministre Affi N’guessan, sont victimes d’une remise en forme injustifiée. Mais, dans le logos de l’officier qui les oblige à faire des pompes, il y  a des ressentiments. Dans son discours, ils accusent les dignitaires de l’ex régime, d’être à l’origine de leur propre malheur, et de celui des Ivoiriens.

Une vidéo assez violente. De voir un ancien premier ministre obligé de faire des pompes n’est pas très agréable à regarder, vous en conviendrez. Néanmoins, contrairement à son prédécesseur Laurent Gbagbo, Alassane Ouatarra n’a jamais commandité d’exactions.