Ah, Tristane Banon !
Vous savez, celle qui empêche les socialistes de dormir ces derniers jours, n’a dit que la vérité, rien que la vérité. Depuis le début, tout le monde ou presque au Parti socialiste savait. Fichtre. Et si cette fille faisait imploser la maison close qu’est devenu le PS, où les tenanciers se taisent, face aux agissements du mac…de plusieurs d’entre eux…
Irrévérence de « Triste Anne » comme ses détracteurs la nomme, vis à vis de Dominique Strauss-Kahn ? Jalousie ? Revanche ? Que nenni ! On aura tout vu, entendu, raconté. Hélas, il en restera toujours…un peu. Quelque chose dans cette campagne anti-Banon pourrie prend des rides. Une envie de lyncher, dénigrer, ridiculiser. Mais les choses deviennent plus claires. La jeune fille hésitante a été sauvée par la volonté de….Nafissatou Diallo pour qui, la France doit ériger une statue. Non ? Si, si.
Après l’audition de François Hollande, celle de son bras droit Le Foll qui a affirmé aux enquêteurs qu’il était bel et bien au courant de l’affaire dans les moindres détails malgré les réserves du champion socialiste des sondages et enfin celui de la députée socialiste très impliquée dans la campagne de François Hollande, Aurelie Filippeti, Banon est plus crédible que jamais.
Le témoignage d’Aurelie Filippeti a été capital. La députée a confirmé que les extraits de mails échangés en 2003 par Anne Mansouret et elle, que détenait la police, étaient authentiques. Du coup, les accusations de Tristane Banon à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn se révèlent de plus en plus comme étant véridiques…
Justement, ceux qui voulaient dire d’elle qu’elle était folle, qu’elle n’était pas crédible après avoir attendu 8 ans alors que la prescription est de 10 ans pour porter plainte, n’ont plus d’argument. Pire, après qu’elle ait raconté cette histoire chez Ardisson, pourquoi à ce moment-là, alors que tout le monde savait qu’il s’agissait de DSK, ce dernier n’a pas porté plainte pour diffamation ? Pourquoi le fait-il maintenant ?