Retour au bercail (épisode II)

Publié le 18 février 2008 par Pascal

Samedi soir, je me suis rendu à une autre Veillée du plateau pour y danser des sets carrés et des contre-danses. Cette fois, il n’y a plus de gênes possible, j’avais hâte d’arriver. Lorsque j’en parle à mes amis pêcheurs et l’acabit de déménageur, ils me regardent d’un drôle d’air comme si je sortais d’un mauvais épisode de la soirée canadienne, habit rayé inclus.

J’étais prêt à commencer la première danse lorsque je l’ai vu, jolie et toute en beauté. J’étais content de la voir. Qui donc ? L’une des deux femmes que j’ai  rencontrées le 30 décembre au club Soda lors de la veillée de l’avant-veille. Je l’ai également revu à la mi-janvier. Je suis avancé pour lui faire la bise et lui demander de danser avec moi plus tard en soirée. Son amie est arrivée un peu plus tard.

Elle est venue me rejoindre au deuxième set et nous avons dansé ensemble toute la soirée. J’ai vite remarqué le désir sensuel lorsqu’on se touchait, poignée de main et regards soutenus, sa main sur mon épaule beaucoup plus longuement que nécessaire. La tenir par la taille lors des promenades fût un délice. Vraiment, j’étais aux anges. Entre les danses, Alors que nous faisons plus ample connaissance, je m’éloignais d’un pas pour vérifier et elle se rapprochait plus près encore. Ce n’était pas envahissant, au contraire.

Lorsqu’est venue la fin de la veillée, j’ai été le premier surpris de constater qu’il était une heure du matin. Je dansais depuis 20h. J’étais en sueur mais en pleine forme pour continuer encore une heure ou deux. Bien accompagné, j’ai décroché du temps.

Tandis que les gens s’agglutinaient au vestiaire, je me suis assis avec elle dans le but d’échanger nos coordonnées. L’amie est partie à ce moment-là, me laissant seule avec Julie. C’était évident tellement la situation était planifié, entendues. Elles étaient allées jaser dehors à un moment de la soirée. Je gage qu’elles n’ont pas parlé de la météo, ni du boulot.

Toujours est-il que je suis parti seul avec Julie qui était stationnée près de ma voiture. Nous avons discuté un gros quinze minutes, au froid. Disons que si elle n’était pas intéressée, elle serait partie vite fait se mettre à l’abri. Il y avait de l’hésitation dans l’air, l’hésitation du « je ne sais quoi faire », j’y vais, je n’y vais pas… Bon, je me suis avancé pour lui donner la bise, et je l’ai serré longuement dans mes bras… J’en aurais pris plusieurs minutes de plus tellement ça m’a fait du bien.