Une petite histoire bien singulière que je n’ai pas eu le temps de vous raconter, prises par les manifs, le boulot, et un horrible week-end.
J’étais donc au procés du porno la semaine dernière, prête à prendre du son et livetwitter l’événement, bien positionnée au fond de la salle. Les dossiers se succédaient, les gens à la barre aussi. Rien de très transcendant.
Quand soudain trois avocats viennent s’asseoir à côté de moi.
Etrange, au fond de la salle. L’un d’entre eux me demande si ma clé 3G fonctionne bien et me rappelle qu’il est interdit d’enregistrer dans un tribunal. LA loi est la même qu’en France. Je papote en faisant profil bas. Jusqu’au moment où je lui demande s’il pourra me dire quand démarre le procès du filtrage de l’Internet.
« Evidemment, j’interviens. D’ailleurs, votre enregistrement pourrait m’intéresser…
- Vous êtes ?
- Je suis l’avocat qui…
- L’avocat de l’ATI ?
- Non, non, un des avocats qui a déposé la plainte… »
Ok…
Je fais encore plus profil bas. Il me parle de ses études en France.
Prochaine étape, le 4 août, procés en appel.