Pour certains auteurs, le but unique, ultime est d’être publié à compte d’éditeur. C’est à dire « devenir un vrai auteur » parce que des professionnels misent sur vous pour gagner des sous. D’où l’idée d’aborder tous les sites qui vous propose une édition à compte d’éditeur (mais qui ne sont pas des maisons d’édition pour autant… être publié à compte d’éditeur semble le rêve de beaucoup d’auteur… qui crache tout autant sur les maisons d’éditions qui n’acceptent pas leurs manuscrits. Paradoxal non ? mais l’auteur n’est pas à un paradoxe près !)
Et voilà que les sites qui proposent de vous publier à compte d’éditeur en ayant réellement lu votre livre et en laissant le public juge en pariant sur vous. Oui comme aux champs de courses, que le plus rapide gagne !
My Major Company Books c’est le PMU de l’édition !
Certes l’auteur ne débourse aucun sousous, certes l’auteur signe un contrat à compte d’éditeurs avec les éditions XO (qui se ventent de ne publier que PEU de livres par an… encore un paradoxe pour un site qui mets en avant ses 4300 auteurs ?)
20.000 euros à trouver chez des gentils-investisseurs (G.I.) qui récupéreront leur mise au centuple (en tout cas c’est l’espoir miroité devant les yeux ébahis des gentils internautes) – ça donne envie ?
L’auteur lui est une alouette qui se prend dans les filets : sous prétexte d’éthique, on vous interdit de proposer votre texte ailleurs… En tant qu’auteur, je sais que plus on est présent sur le net, plus on a de chances d’être vraiment lu ! Ainsi, cette close d’exclusivité vous empêche de proposer votre texte à des maisons d’éditions, à d’autre sites d’éditions participatives.
Si vous avez déjà créé un compte sur une autre plateforme, nous vous demandons donc de faire un choix !
Tel est le choix qu’impose MyMajorCompany à ses auteurs. C’est même carrément un ultimatum ! Ca me fait penser à une sorte d’accord Domination-Soumission : le maître impose l’exclusivité sur les choix (sachant qu’il va vous livrer à SES internautes et exiger toutes sortes de compromissions – ben oui les internautes sont considérés comme des éditeurs – et d’hypothétiques récompenses), l’auteur aura un temps cette impression de toute puissance qu’on lui laisse croire dans sa soumission docile… (mais ne dit-on pas « soumettre un texte »)
Après si c’est le genre de rapport qu’il souhaite avoir avec son éditeur et son public, libre à lui. Pour ma part, je passe. J’ai envie de conserver une certaine maîtrise de mes textes et d’avoir le plus de lecteurs possible quitte à aller voir à droite, à gauche.