Bonjour les petits clous !
Vous aussi, vous voyez une crêpe géante?
Aussi sûr que deux et deux font la tête à Toto, la famille « Nous, on », réduite il est vrai à ses deux membres les plus âgés (mais jeunes quand même, je le rappelle, hein) et les plus responsables (encore que...), a décidé de faire une randonnée en montagne pour les vacances, histoire de se changer les idées.
Où ça ? Non, n’insistez pas, je ne vendrai pas mes mèches.
Tout ce que je peux vous dire, c’est que ce sera en groupe, histoire de ne pas pouvoir reculer (et un peu, aussi, pour ne rien avoir à organiser, sauf l’achat des chaussettes de randonnée et autres couvertures de survie, ou gourdes... pour ce dernier point, nous avons du en acheter malgré la profusion de modèles disponibles dans notre entourage, la plupart étant peu transportables.)
Sous moi donc cette troupe s'avance,
Et porte sur le front une mâle assurance.
Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port.
A vrai dire, on devrait être une petite quinzaine, ça devrait suffire.
Parce que 5000, ça risque de faire fuir les bouquetins.
Je pense quand même que ça ne va pas être une partie de gâteau, tout ça.Non, sportifs, on l’est. A fond la forme même. Balade en vélo d’une heure quasiment un week-end par mois. Marche active tous les jours ouvrés (5 minutes jusqu’au RER, fois 2). Wii Fit environ une fois par an.
Vous voyez le topo (et non pas la topo, rien à voir. Enfin, là, si, un peu. Bref.)
On a décidé de prendre le taureau par les couilles. Ce qui, entre parenthèse, surtout là où nous allons, peut-être dangereux.
Je suis donc en plein préparatifs. Listes exhaustives de l’essentiel, du nécessaire, du superflu et du parfaitement inutile en cours. Razzias chez Décathlon. Questions existentielles sur la contenance du sac à dos et sur LE maillot que je vais emmener (1 ou 2 pièces, quelle couleur ?).
En plus, j’ai pris des chaussettes hautes, ça va me faire des marques de bronzage débiles, s’il fait soleil. D’un autre côté, s’il pleut, ça s’annonce compliqué. Ou alors, je ne prévois que des pantalons longs et pas de shorts.
Vous imaginez un peu les terribles dilemmes que je suis obligée d’affronter et de résoudre, et ce, plusieurs fois par jour.
Intenable.
J’ai heureusement trouvé une activité qui me permet de gérer cette situation stressante sans trop de casse : je regarde pousser mes marguerites sur mon bureau.
J’en ai six pousses, la première sortie lundi, les autres hier, qui font entre 3 millimètres et 1 centimètre.
Et puis, l’avantage, c’est que ça fera une occupation au stagiaire pendant mon absence. (damned, s’il lit cet article, il va m’en vouloir à vie et fini les petits pains au chocolat tout chauds le matin. )
Oh non mais non, je déconne, en fait les gens du bureau vont tellement me manquer que je vais déprimer GRAVE pendant mes vacances. Sûr. (j’aime bien aussi les chaussons aux pommes, sinon).
Les schtroumpfs, eux, seront bien tranquillement sur la plage pendant ce temps là. Enfin, bien tranquillement, le mot n’est pas extrêmement bien choisi. Ils ne sont pas sortis de la même moule pour rien, ces deux là. Disons que je plains respectivement les grands-parents, les mouettes et les pigeons, les chiens et chats du voisinage, ainsi que l’ensemble des mouches, fourmis, coccinelles, étoiles de mer, petits poissons, coquillages, crabes, méduses et bernard-l’hermite qui seront maltraités dans l’intérêt de la science. Ca va me manquer, tout ça, quand ils seront en plein âge bite.
Bon, je vous laisse, je crois que j’ai oublié de mettre sur ma liste un sur-sac à dos, faut que j’y remédie.
A bientôt mes petits clous !
JEU DE PLAGE :
Des expressions françaises détournées se sont glissées dans cet article. Saurez-vous les reconnaître ?