Ok, je sors {Un genre de démission}

Se cultiver, c'est bon pour les légumes.

L'écrire.

Puis, faire suivre du "Ok, je sors".

J'ai fait ça à mon chef.

Un peu ça.

Pas tout à fait ça, parce qu'il a fallu qu'il m'éclaire sur mon cas.

D'emblée, je n'étais pas certaine d'être un mauvais élément.

Je n'avais pas la lucidité propre au "Ok, je sors".

J'ai pas balancé un rapport QUE JE SAVAIS de merde sur son bureau & ma lettre de démission à la fois.

J'ai pas foiré une mission & hurlé "Licencie-moi".

Comme j'avais des A à l'école sauf en écriture et peut-être pas en sport, j'ai souffert pendant le long exposé de mes carences.

J'aurais pas craché sur un passé de cancre, à ce moment-là.

Ils sont habitués, les derniers de la classe, je pense.

A ce qu'on se pose FRANCHEMENT des questions sur TA MOTIVATION TON IMPLICATION.

C'était très désagréable.

Et je le dis un peu avec le ton de quelqu'un qui, lui, dirait : "Je suis très mélancolique".

Comme je comprenais que je ne donnais pas satisfaction, là, j'ai fait un petit "Ok, je sors".

En langage d'entreprise, ça ressemblait à "Tu veux que je cherche ailleurs ?".

Bon, en fait, non. Il veut me garder. C'est stupide de sa part. C'était très convaincant.