Nicolas Sarkozy, Barack Obama et David Cameron, respectivement présidents français et américain, plus le premier ministre britannique, assistent en ce moment, l’air hébété, aux évènements tragiques qui se passent actuellement en Libye. Alors que le port de Benghazi aurait été repris par les pro-Kadhafi au courant de la journée, du côté du Conseil national de transition (CNT), rien ne va plus. Moustapha Abdel Djalil, chef du CNT, se serait même engueuler avec Bernard Henri Botul, à qui il demandait des renforts pour sa sécurité dans sa « capitale » Benghazi.
Selon nos informations, le président de ce machin, Moustapha Abdel Djalil, serait activement recherché par le clan Obedei, l’un des plus puissants de Libye dont faisait partie le général Younès, et se terre quelque part à Benghazi, entouré de gardes armés jusqu’aux dents. Vous savez, le tristement célèbre gang des barbares qui avait déjà sévi en Irak avec les résultats que l’on sait, Blackwater. Les grands-guignolesques et branquignols irresponsables ne savent plus à quels saints se vouer malgré l’Otan qui croyait qu’on peut prendre un pays en apesanteur.
Au moment où nous écrivons cette petite note, notre source libyenne nous signale en ce moment des combats et des règlements de compte entre plusieurs factions des renégats de Benghazi. La mort du général félon Abdel Fatah Younès et de deux hauts gradés, des colonels, tourne finalement à la chronique d’une mort annoncée du CNT. Ce qu’on peut retenir des affrontements à venir, bonnes nouvelles mauvaises nouvelles pour le duo français de canards boiteux, l’amiral Botulevitch et le général Sarpinnochio, c’est l’heure est à la peur de la défaite.
Quant aux chenapans de Benghazi, c’est le prix à payer lorsqu’on accepte aveuglement d’être des pro-consuls. Le coup d’état contre Mouammar Kadhafi, déguisé en une rébellion populaire impopulaire est entrain d’accoucher d’une souris. Les satrapes de Benghazi et leur attirance inconsidérée du dollar américain a été irrésistible. L’attrait au pouvoir, à l’odeur du pétrole et à la gabegie font d’eux, aujourd’hui, les caricatures et les chansonniers d’un vaudeville insipide.
Décidément, le renard du désert commence sérieusement à reprendre la main, d’autant plus que, le clan Obedei se sent désormais à l’étroit au sein du CNT et souhaite, ô sacrilège, retourner auprès de Mouammar kadhafi. Vous ne lirez pas ça ailleurs.