Jusqu’au 25 septembre 2011
C’est l’article que Philippe Dagen, dans le journal Le Monde, a titré « La superbe discrétion de Camille Saint-Jacques » qui m’a fait découvrir cet aquarelliste
Camille Saint-Jacques est né en 1956 dans les Hauts-de-Seine, où il vit et enseigne le français . Il a dirigé le « Journal des Expositions » Il a publié plusieurs ouvrages sur l’Art, notamment « Artiste et après ? » « La maladresse, une faute heureuse » « Art contemporain 1950-2000 »
Et puis Camille Saint-Jacques, peint, le plus souvent à l’aquarelle, dans de grands formats souvent de plus de deux mètres. Pour se faire il colle plusieurs feuilles de papier aquarelle ensemble. Et il mitonne aussi ses couleurs à base de pigments. « Le 19 » présente une dizaine de ses réalisations. Cet été il participe également à une exposition collective « Le paysage revisité » à Saint-Benoît du Sault
Le paysage, Camille Saint-Jacques, le créé, l’invente en observant son jardin à Colombes. Il a consigné dans un journal (téléchargeable) des remarques très intéressantes sur la création de ses œuvres
Il a une vue très lucide et un peu désabusée de la pratique de l’art . Il l’a confiée à David Galenson lors d’un entretien récent. « Aujourd’hui, l’art est un marché, une industrie ». « Comme pour la Mode, les artistes, pour réussir, doivent changer leur style tous les six mois » « Je peins pour profiter de ma vie. Mais il n'y a que peu de gens aujourd'hui qui croient en l'art. Je ne veux pas passer mon temps avec de jeunes artistes qui veulent seulement faire de l'argent. Je ne veux pas passer du temps avec des gens qui ne sourient jamais »
Voici quelques unes de ses aquarelles et autres œuvres sur papier. A noter que le cadre fait généralement partie intégrante de l’œuvre