Convaincu que tout allait bien se dérouler, promesse faite par ses avocats Me Benjamin Brafman et Me William Taylor, le financier français préparait son retour « triomphal » à Paris. Ses publicitaires de copains, vrais requins (dans le sens noble du terme: conseillers en communication ) des médias, avaient concocté un plan de guerre éclair.
Non seulement il allait enchaîner le 20h de TF1 et de France 2, TF1 ayant décroché la timbale à coup de millions et surtout avec l’appui de Anne Sinclair, ancienne de la maison, Dominique Strauss-Kahn allait apparaître comme un homme meurtri, jalousé, estomaqué et complètement détruit et anéanti par la rumeur. Canal+ n’était pas en reste, son reportage du Grand Journal allait se dérouler dans la cuisine de leur domicile parisien de la place des Vosges.
Seule l’affaire Nafissatou Diallo allait être évoquée et non l’affaire Banon. Pourquoi ? Certainement parce que l’affaire est en cours. En quelque sorte, des questions tirées sur le volet. Comme interview, véritable entretien présidentiel. Au niveau des journaux, il n’allait jamais apparaître seul. Des photos de famille, accompagné de Anne et de leurs différents enfants se préparaient mais, tous ces efforts ont, me semble-t-il, accouché d’une souris. Du coup, ce scénario écrit d’avance tourne en eau de boudin.
Selon toujours de petites indiscrétions, l’ancien boss du FMI aurait demandé à ses conseils américains, par mimétisme sans doute, de lui faire un plan média au niveau de celui de la jeune soubrette du Sofitel de New York, Nafissatou Diallo. Refus de ces derniers. Ils lui ont demandé de la jouer modeste. D’ailleurs, pour visionner les confessions de Nafissatou Diallo, le couple a été séparé: Anne Sinclair aurait plutôt préféré aller faire des courses forcées, tandis que DSK regardait Nafissatou Diallo mimer sa supposée charge sexuelle contre elle, tout seul…
Ah, je sais ! DSK vous manque. Alors, on va vous faire plaisir et ré-écouter a petite colère sur France Inter après le sketch de Stéphane Guillon.