Jusqu'à présent, nous avons le plus souvent entendu parler de drones quand ceux qu'utilisent les États-Unis ont fait des victimes - entre autres – parmi d'innocents civils en Afghanistan ou au Pakistan. Dans la plupart des cas, les drones sont guère utilisés aujourd'hui que par l'armée ou pour avoir accès a des zones dangereuses ou très difficiles à approcher, mais pourraient être utilisée demain pour garder les vaches ou pour épandre pesticides et engrais dans les champs, entre autres futures utilisations.
C'est pourquoi nous devrions commencer à nous soucier d'une prolifération de ces robots volants qui sous peu, pourraient bien envahir nos cieux, notre intimité et pourraient également porter atteinte à notre sécurité personnelle ou collective. Comme avec les petits ordinateurs mobiles, la technologie évolue très vite et bientôt nous pourrions avoir à confronter des drones aussi petit que des colibris ou de vulgaires abeilles qui viendraient ainsi s'immiscer dans nos vies privées, ou des groupes terroristes pourraient bien vite mettre la main sur cette technologie pour orchestrer leurs attaques.
Récemment, le commentateur d'une émission radio de la chaine NPR évoquait des essaims de drones à l'attaque et cela ravivait en mon esprit toutes les horreurs du film « Les Oiseaux » d'Hitchcock. Ce même commentateur suggérait aussi que les Chinois qui se mêlent desormais à toutes les histoires louches sont en train de miser gros sur le développement commercial de ces minuscules machines volantes. Je pense que je vais m'atteler au renforcement de ma sécurité personnelle en construisant mon propre drone de garde (je n'ai pas de chien) ; donc, un petit conseil d'ami : n'essayez pas de vous approcher trop près de ma maison!