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Être ou ne pas être dans les cartons ... Choix cornélien !!!

Publié le 31 juillet 2011 par Papillondessenteurs @Papillondessent

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Comme le savent certains, je déménage dans quelques semaines.

Ainsi j'ai la joie de commencer mes cartons.

Pour varier les plaisirs, j'ai ce week end alterné entre les diverses pièces à déménager.

J'ai fini par attaquer une des plus contraignantes : la salle de bain.

En effet, même si mettre les vêtements en cartons est pénible car il faut tout replier, veiller à ne pas enfermer les vêtements stratégiques etc, mais la salle de bain est tout aussi stratégique car elle demande un effort particulier pour moi, perfumista confirmée.

En effet, même si je me suis attaquée en premier lieu aux cosmétiques, l'heure de ranger le premier carton de parfums a été une épreuve très ardue.

Pourquoi me direz vous ?

Eh bien tout simplement car il a fallu que je fasse la part des choses entre les parfums agréables et les indispensables.

En résumé, ceux que je peux laisser de côté pendant quelques semaines sans ressentir de manque et ceux dont je ne peux me passer.

Au début, c'était assez rapide : les parfums à emballer en premier lieu me sont apparus spontanément. C'est par exemple le cas des flankers basiques et des floraux fruités sans grand engagement.

Puis il a fallu en choisir d'autres, pour réduire temporairement de moitié ma collection.

Et là, la tâche a été plus difficile. J'ai à regret rangé mes Molinard au profit de mes parfums Durance.

J'ai longtemps hésité entre les diverses déclinaisons de Lolita Lempicka, pour privilégier Minuit Noir et l'Eau du Désir.

J'ai choisi de conserver mes féminins d'Azzaro, mes parfums doudous. De délaisser mes parfums masculins un temps (ceux de mon chéri suffiront). D'emballer avec précaution mes dernières folies.

Mais bien entendu, sans hésiter, j'ai gardé à ma portée mes best : Sicily, Narciso, Amor Amor, L'instant Magic, Shalimar, Visit, Versence et Pure Poison par exemple.

Au bout d'une bonne heure, j'avais fini ma lourde épreuve, mais mon coeur était lourd de me séparer de mes jus, ces fidèles compagnons qui viennent donner des indices sur moi, ma personnalité, et finir ma tenue vestimentaire.

Je sais que ce n'est qu'un au revoir, mais c'est toujours difficile de se départir, même temporairement, de ces moteurs à émotions.

Et vous, si vous ne deviez garder qu'un ou deux parfums, lesquels conserveriez vous ?


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