Magazine Journal intime

Le voleur d’ombres – Marc Levy

Publié le 31 juillet 2011 par Anaïs Valente

« Le dimanche, on lit au lit. »

Vous trouvez que j’ai une guerre, ou plutôt une année, de retard, dans mes lectures ?

Vous avez raison.

J’ai pourtant déjà lu « L’étrange voyage de Monsieur Daldry » dès sa sortie, vu que je me l’étais offert en cadeau (na), mais pour « Le voleur d’ombres », j’ai tant tardé à l’acheter, me décidant en avril, que j’ai opté pour l’attente de la sortie en poche, y’a pas de petite économie ma bonne dame.

Et durant un dimanche plein de soleil (ça fait déjà quelques semaines, vous vous en doutez), j’ai transaté, un verre de coca light à portée de main, et je me suis vautrée avec volupté dans le voleur d’ombres… bougeant mon transat au fur et à mesure de l’arrivée du soleil pour en profiter un peu, vu que, de grand matin, il faisait frisquounet.  Marrant, en vous écrivant cela, je réalise que mon comportement était celui de quelqu’un fuyant l’ombre… comme si, inconsciemment, le titre du livre me faisait réagir.  Psychologie à deux balles ?  Ben oui…

Bon, revenons à nos ombres.

The pitch « Et si l'adulte que vous êtes devenu rencontrait l'enfant que vous étiez ? Enfant, il vole les ombres de ceux qu'il croise... et chacune de ces ombres lui confie un secret. Malgré lui, il entend les rêves, les espoirs et les chagrins de deux qu'il aime. Que faire de cet étrange pouvoir... ? Quelques années plus tard, le « voleur d'ombres » est devenu étudiant en médecine... Est-il encore capable de deviner ce qui pourrait rentre heureux ses proches, comme Sophie avec laquelle il étudie la médecine, ou Luc, son meilleur ami, qui voudrait changer de vie ? Et lui, sait-il où le bonheur l'attend ? Amour d'une mère. Inoubliable premier amour. Amour qui s'achève... Amitié longue comme la vie... Le voleur d'ombres est une histoire d'amour au pluriel. »

Autant vous le dire tout de go, Le voleur d’ombres fait partie de mon top 5 de Marc Levy, dans lequel se trouvent Et si c’était vrai, Vous revoir et Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites.  Je sais, ça fait un top 4, mais je ne parviens pas à me décider pour mon cinquième favori…

Parce qu’il est doté de cette petite touche de fantastique qui anime, sans abuser.

Parce qu’il est gorgé d’amour, sans écoeurer.

Parce qu’il est empreint de rêve, sans déborder dans la guimauve.

Et parce que voilà quoi, j’ai adoré, j’ai ri, j’ai vibré et j’ai pleuré, cocktail d’émotions diverses qui rendent un dimanche de lecture absolument fabuleusement génialement extra.

Et puis aussi parce que j’ai eu, durant la lecture, l’impression que Marc Levy offrait une partie de lui dans son livre, plus encore que dans les autres.  Une simple impression hein, peut-être pas la vérité.  Mais ce rôle si important donné au père, que j’avais découvert déjà dans le sublime « Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites », un père absent, mort ou omniprésent, mais un père sans lequel l’histoire ne serait pas totalement réussie, m’a laissé dans le neurone une impression étrange que ce n’était pas un pur hasard de la part de l’auteur, ô que non.

Une réussite que je vous conseille de découvrir rapido presto si, comme moi, vous avez une ou deux guerres de retard.


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