Terrorisme intellectuel
En ce moment, les communicants favorables à Dominique Strauss-Kahn accusent tous ceux qui osent parler de ce dossier de fous. Pour eux, il est inconcevable que certains, sans avoir une once connaissance du dossier doivent se taire. S’inscrivant dans la logique Schopenhauer puisqu’ils estiment qu’ils détiennent LA vérité, il faut donc se taire. Ils se sont approprié par effraction « L’art d’avoir toujours raison » et interdisent donc aux autres de pouvoir s’exprimer.
Ces méthodes connues depuis la nuit des temps, surannées, hypocrites et imbéciles sont le signe évident d’un manque de confiance. S’étant avancés, plus forts que Nostradamus, aujourd’hui, ils se rendent peu à peu à l’évidence, et ne veulent pas céder un seul pan de la communication aux autres. Donc, pour baïoner les autres, les accusations fusent.
Accusations fantaisistes
Alors que les faits parlent d’eux-mêmes, oser les exposer en toute bonne foi est désormais considéré comme un sacrilège. Pour peu que des noirs se réunissent pour apporter leur soutien à Nafissatou Diallo, ils sont accusés de communautarisme. Heureusement que l’affaire jumelle de Tristane Banon fait que, les zélateurs sont coincés. Pour ça, ils font appel à des pseudo comportementalistes. Et si on regardait un tout petit peu ceux qui soutiennent DSK sans la moindre retenue, ne sont-ils pas tous blancs ? Qui a parlé de communautarisme pour ce soutien ?
Mais, nos amis ne s’arrêtent pas là. Ils vont plus loin en accusant désormais tous les contrevenants défenseurs de la liberté d’expression d’antisémitisme parce que DSK est…juif. Hélas je le suis aussi et par conséquent, ça me glisse dessus comme de l’eau sur le plumage d’un canard. Non seulement il faut se taire, mais aussi, il faut tout oublier. Moi, je ne vais pas me taire et encore moins oublier.
Déni perpétuel et demande d’amnésie collective
Diantre !
DSK est victime d’un complot parce qu’il était promis à une belle carrière présidentielle nous martèle-t-on sans vergogne. Mais bien sûr, il ne trompe pas sa femme. Certains trouvent même des vertus -chacun ses valeurs et je respecte-, à une ancienne maîtresse du quidam qui vient visiblement à son secours. La pauvre fille ne sait pas quel mal elle fait au couple DSK. Anne Sinclair, cocu et fière ? Non. Elle doit probablement avoir des regrets. Ah, bizarre ! On ne les a plus vu ensemble à New York.
Alors, finalement, lorsque toutes ces addictions sont mentionnées, en chœur, les amis de DSK vous accusent de haine et précisent que c’est sa vie privée. La question est de savoir si un homme public a vraiment une vie privée. Que nenni. D’un fait divers sordide, ils veulent faire de la politique. Alors on danse !