Magazine Journal intime

Les fleurs de Bach et moi

Publié le 02 août 2011 par Anaïs Valente

L’autre jour, j’ai eu le loisir de découvrir tout le stock de produits « fleurs de Bach ».  Les fleurs de Bach, bien sûr, je connais de nom, mais sans plus.  Qui ne connaît pas, au moins par leur appellation, les fleurs de Bach ?

Et vu que, vous le savez, j’ai bien souvent un sommeil hyper agité, peuplé de cauchemars monstrueux durant lesquels je retourne à l’école because mon diplôme est, d’un coup d’un seul, plus valable ou durant lesquels je déménage dans un taudis à rénover, ayant quitté, d’un coup d’un seul, mon choli home sweet home, j’ai décidé de tenter les fleurs de Bach, et plus précisément le Rescue, hypra célèbre, dans sa version night.  Indiqué pour les nuits d’angoisse, car il a la vertu extraordinaire de supprimer les cauchemars.  Parfait pour moi ça.

En forme de spray, deux pschiit une demi-heure avant dodo, deux pschiit au moment du dodo, et le bonheur nirvanesque garanti 100 % fleurs de Bach durant toute la nuit.

Bon, les pschiit n’ont pas bon goût, ils ont l’air alcoolisés en plus, mais peu importe le goût pourvu qu’on ait le sommeil réparateur.

Alors je m’y colle.

Première nuit.  Je rêve que je suis au cinéma.  Le film diffusé : orange mécanique et son avalanche de violence gratuite.  J’angoisse tant que je quitte la salle et, dans le noir le plus intense, je tente de m’orienter à tâtons, durant un certain temps, ou plutôt un temps certain.  L’angoisse monte dans ces couloirs tout noirs sans doute peuplés de choses étranges, genre araignées, ouvreuses et autres vampires.  Finalement, j’aboutis dans une autre salle, où a lieu un casting de sosies de Michael Jackson.  Ridicule, mais bien moins angoissant.

Seconde nuit.  Je suis en randonnée avec Mostek.  Au bord d’une falaise.  Dans un élan de maladresse, elle fait un pas de travers, trébuche, dégringole durant des mètres et s’enfonce dans le cours d’une rivière, puis meurt. Et moi, je reste seule, là-haut, pleurant, me demandant comment annoncer cela à ses proches. 

Troisième nuit.  Je me retrouve dans le cabinet médical d’un radiologue, en attente de l’annonce du résultat d’une mammographie.  Le voilà qui entre et vu sa tête, il n’a pas de bonnes nouvelles.  Il me regarde et me dit « je n’ai pas de bonnes nouvelles ».  Après, tout devient flou, ma seule certitude étant que les nouvelles… ne sont pas bonnes.

Quatrième nuit.  Me voilà au cœur d’un tsunami géant.  Mais également à nouveau au cœur d’un cinéma, qui, je l’espère, sera une capsule de protection durant la catastrophe qui a lieu.  Et les vagues.  Et le cinéma qui tremble.  Et moi qui fais mes prières.

Aaaaaah, clair que le Rescue night fait un effet bœuf sur les mauvais rêves qui traumatisent le dormeur.  Mais bon, il a un super avantage : au moins, je dors entre les cauchemars !

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