Je suis en vacances depuis le week end dernier. Nous ne partons que samedi donc il me fallait occuper cette semaine à Paris. J’ai bravé mes angoisses pour aller au square avec mes gosses. Et j’ai même réitéré avec les deux en même temps et j’ai survécu!
Et puis un peu comme un rituel à chaque fois, je m’organise une journée pour moi et un en tête à tête avec mon 4ans et demi.
C’est ainsi qu’hier c’était MA journée.
Je n’avais pas grand monde avec qui déjeuner puisque pleins de cop’s sont soit en train de pouponner, soit en vacances.
Je n’ai plus d’appareil photo pour le moment donc impossible de me faire une virée avec pour seul objectf un iphone…
Je me suis donc décidé à l’arrache pour un ciné.
Mon choix s’est porté sur un des seuls films qui passaient à 12h30 à savoir « j’aime regarder les filles », le premier long métrage de Frédéric Louf.
Le pitch?
La veille du 10 mai 1981, Primo et Gabrielle, 18 ans, se rencontrent. Elle fait partie de la bourgeoisie parisienne. Lui est fils de petits commerçants de province. Ébloui par le charme de Gabrielle et des filles qui l’entourent, Primo bluffe. Il s’invente un nouveau pedigree, ment beaucoup, et compense le vide de ses poches à coup d’audace et d’imagination.
J’ai aimé ce film. plonger dans les vies de ces ados, m’y reconnaître parfois, sourire à leurs conneries, être émue par leurs carapaces trouées.. Les jeunes acteurs sont très bons et ce film d’1h32 se laisse regarder avec plaisir!
J’ai poursuivi cette séance par une virée au kiosque à journaux du coin histoire de faire le plein de potins et je me suis installée à une terrasse de café.
J’ai regardé les gens passer en sirotant mon verre.
Aucun enfant qui chouine, aucun hurlement,
moi et les passants.
Juste en fredonnant: