Magazine Journal intime

Des cols. À la pelle. Toute la journée. Jusqu’à...

Publié le 04 août 2011 par Fabrice @poirpom
Des cols. À la pelle. Toute la journée. Jusqu’à...

Des cols. À la pelle. Toute la journée. Jusqu’à l’ivresse.

De la grimpette au kilomètre. En Espagne d’abord, pour en sortir. De Castejón à Vilaller, puis remontée vers Vielha. Quelques kilomètres plus au nord, passage en France sans vraiment s’en apercevoir. Le poste de frontière n’existe plus.

Après une pause syndicale à Saint-béat, tout s’enchaine. Col des Ares puis de Portet d’Aspet, où deux chats taxent un peu de fritons de canard acheté pendant la pause. D’autres encore, aux noms exotiques oubliés. Détour par St-Girons où l’odeur des usines à papier fouette le nez. Douce ballade jusqu’à Massat, le long de l’Arac. Arrivée en fin d’après-midi. Trop tôt pour poser le paquetage. Un panneau indique Col de Saraillé.

Un p’tit dernier.

Finalement trois, coup sur coup. Celui de Saraillé offre une route étroite comme un paquet de mouchoirs en papier. Deux motos peuvent se croiser. Pour une voiture et une moto, faire preuve de courtoisie. Pour deux voitures, prévoir un miracle.

Trois cols plus tard, bercail du soir. Un site verdoyant coincé en haut du bled. Avec sigle Peace and Love bombée sur la cabane d’accueil. À droite de l’entrée, une vieille roulotte de cirque, en bois. Le gérant des lieux vit lui-même dans une roulotte, modèle moderne, attelée à un camion. Il produit son propre cidre qu’il vend aux résidents du camping. Dans la cabane d’accueil qui fait aussi buvette.

Nuit douce au sommeil lourd. À l’abri d’un tilleul. En contrebas d’un tipi, qui domine tout le camping.


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