
Il y a des journées qui se résument à peu de choses.
Au réveil, l’air est doux mais le ciel a un voile grisâtre. Qu’il gardera toute la matinée, pour l’arrivée dans le parc régional du Haut Languedoc, la grimpette jusqu’à Salvetat, le tronçon de route des Lacs parcouru et, plus tard, l’arrivée à Lacaune. Où le ciel se dégage enfin. Mais ni par magie ni par enchantement.
La remontée jusqu’à Saint-Affrique, la promenade main dans la main avec le Tarn jusqu’à Millau, la claque des Gorges du Tarn, de la Jonte pour enfin entrer dans le parc des Cévennes, la trouvaille du bercail du soir, bien après Meyrueis, un immense champ, le montage du campement, le souper… Le tout, percuté, secoué, rincé, sonné, giflé. Par le vent. Qui multiplie la fatigue. Par dix.
