Ne va-t-on pas assister bientôt, à la naissance, après la sortie médiatique de Marie-Victorine MBissa la « prétendue maîtresse » de l’ex directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, à la résurgence d’autres prétendues maîtresses ? Besoin de notoriété ? Envie d’en découdre avec l’homme ? Au nom de l’humanisme ?
C’est vrai que l’affaire DSK/Nafissatou Diallo a réveillé les féministes, après les sorties insultantes d’un Jack Lang (il n’y a pas mort d’homme), d’un Jean-François Kahn (troussage de domestique) et d’autres. Il faut raison garder, et ne pas se précipiter comme le font les deux camps: ceux qui condamnent sans preuve DSK, et ceux qui le disculpent, aussi, sans une once de preuve ou connaissance du dossier.
Elle court, elle court, la rumeur. Selon la dernière, les médias verront bientôt apparaître une fameuse Samira B., 40 ans, « belle plante » selon ceux qui la connaissent. D’origine maghrébine, cette jeune femme serait membre du PS dans le Val d’Oise, et habiterait à Enghien-Les-Bains.
Nous avons fait notre petite enquête en envoyant sur place quatre petits fouineurs, dont deux filles, pour pouvoir passer sans ambages certains points, à l’endroit indiqué où se trouverait son domicile. Voici ce que nous avons découvert.
Un véritable parcours du combattant à travers cette petite ville cossue, dans le Val d’Oise (9-5). Rendez-vous est pris à Gare du Nord. Vérification du matériel: appareils photos, caméras et dictaphone. L’équipe est prête. Aura-t-elle le scoop que toute la presse va s’arracher ?
Auparavant, l’équipe, essentiellement constituée de parisiens, se renseigne sur le nombre de zones de la ville, de peur de prendre une contravention. Achat de tickets aller et retour. Le train part de Gare du Nord à 10h28, direction Pontoise. 15mn après, elle débarque à Enghien-Les-Bains. Chance, le quartier de la ville qui abrite Samira B. est juste à quelques minutes de la gare.
Devant l’immeuble qui abriterait la « maîtressse » ou « ex-maîtresse » de Dominique Strauss-Kahn, premier souci: le digicode. D’ailleurs, n’étant pas de la Poste, il fallait avoir néanmoins des codes pour franchir la deuxième porte de cet immeuble hyper sécurisé. L’équipe s’engage à parcourir les noms, sur le dispositif défilant du digicode. Point de Samira.
Finalement, concentration sur les noms à consonance arabe. Tiens, deux noms commençant par B attirent leur attention. L’équipe sonne sur le premier B sans succès. Plus de chance avec le 2e. Bingo ? Non, puisque, ici, il n’y a pas de Samira mais Djamila et, cette dernière aurait 25 ans, serait enceinte et vivrait en couple. Une quête infructueuse. L’enquête se poursuivra dans la semaine…