Après presque un mois de vacances, je ne suis pas malheureux de rallumer mon lanternon et de reprendre mon arpentage urbain. Malgré près de 4000 kilomètres dans les maritimes, ça me dérange pas une miette de me réinstaller derrière le volant pour m’en taper encore plein.
J’ai adoré rouler dans les campagnes et sur les petits chemins en bord de mer. La Cabot Trail au Cap-Breton est sans doute une des plus belles routes au monde. Mais ma place, là où je me retrouve, reste et restera probablement toujours Montréal.
Bien oui c’est tout croche, les infrastructures tombent en ruine, y’a presque autant de cônes oranges qu’il y a d’habitants. Je sais, c’est pas reposant, y’a du bruit, c’est sale, on se pile sur les pieds, on joue du coude, on se fait la baboune.
C’est vrai que Montréal n’est pas aussi grande et belle qu’on voudrait bien nous faire croire. Pourtant, elle a ce petit je ne sais quoi, elle fait « ville d’à côté » qui ne cesse de me séduire.
En fait, ce que j’aime de cette ville c’est qu’elle est mêlée! Que ce soit dans son monde qui vient de partout, dans son architecture hétéroclite, dans sa culture bigarrée, dans ses parfums, dans ses saisons et quoi encore? On ne sait plus où donner de la tête. Ça me fait tourner la mienne...
Pas malheureux du tout de revenir tourner en elle.