Originaire de Paris, Laurence Weber, 43 ans, est installée dans le sud de l'Aisne depuis 2003. C'est la rencontre avec un maître verrier en 2004 qui transforme sa vie. Grâce à elle, les formes géométriques de son enfance ont pu exister concrètement. Mais elle se définit d'abord comme une autodidacte.
A Rozet-Saint-Albin, elle réalise des vitraux en y appréciant la tranquillité et l'espace. Elle s'exprime dans tous les genres. « Du plus contemporain au plus classique ». A l'église de Neuilly-Saint-Front, elle est chargée depuis quatre ans de la création de la grande rosace. Ses œuvres exigent des durées variables de réalisation, d'une journée à un mois, « Cela dépend de la complexité, de la technique et du graphisme », dit-elle.
Laurence Weber se montre enthousiaste d'évoluer dans son univers. « J'aime la matière, le verre. Il est magique. C'est la transformation de la lumière », explique t-elle. Elle apprécie aussi ces deux volets, la restauration de vitraux notamment et puis la création. Ce mot prend tout son sens dans sa démarche. Cette artiste se livre ainsi à des expériences sur le verre avec des recherches sur les matières végétales ou métalliques, la fusion.
Laurence Weber a déjà obtenu le prix du public lors d'une exposition à Château-Thierry et a également exposé à Bohain, dans la maison familiale du peintre Henri Matisse, et à Nantes. Œuvres en noir et blanc, colorées, transparentes, elle ne se montre vraiment prisonnière d'aucune forme ni formule. Laurence Weber n'hésite pas ainsi à utiliser du cuivre et du laiton, de l'or, des minéraux, des graines et des feuilles.